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Le Coran : Miracle Ultime (Partie I) :

Une révélation désordonnée

La manière dont s’est déroulée la révélation coranique est déjà à elle seule un miracle. Il ne s'agit pas ici uniquement de la venue de Gabriel à Muhammad (PBSL) pour lui annoncer sa mission divine, mais également du processus de révélation par Dieu du Coran au prophète.

Le fait que Muhammad soit un illettré « Oummi » ne sachant pas même écrire son nom n’est pas un fait nouveau et même des non pratiquants connaissent ces faits. Par contre, hormis les musulmans, peu de personnes savent que le Coran, dans la forme où il est construit actuellement (114 sourates), est bien distinct de la façon dont il fut révélé au prophète pendant les 23 ans qui suivirent l’annonciation de sa mission prophétique.

En effet, le Coran fut révélé dans un ordre non successif, les versets descendants dans un ordre uniquement en rapport avec les événements qui se déroulaient au moment de la révélation.

Par exemple, les nombreux versets concernant la bataille de Badr n’ont été répertorié par les scribes que peu de temps après cette dernière. D’autres concernant des épisodes de la vie du prophète sont descendus pour le conforter dans sa mission ou pour parfois lui rappeler les responsabilités dues à son statut prophétique.

En effet les versets suivants, provenant de la Sourate 80 (Il s'est renfrogné), sont un rappel à l'intention du Messager de Dieu, qui avait réprimandé un aveugle du nom de Ibn Um Maktûm :

1. Il s'est renfrogné et il s'est détourné
2. parce que l'aveugle est venu à lui.
3. Qui te dit : peut-être [cherche]-t-il à se purifier ?
4. ou à se rappeler en sorte que le rappel lui profite ?
5. Quant à celui qui se complaît dans sa suffisance (pour sa richesse)
6. tu vas avec empressement à sa rencontre.
7. Or, que t'importe qu'il ne se purifie pas ...
8. Et quant à celui qui vient à toi avec empressement
9. tout en ayant la crainte,
10. tu ne t'en soucies pas.
11. N'agis plus ainsi ! Vraiment ceci est un rappel –


Sourate 80 : ABASA (IL S'EST RENFROGNÉ)

Enfin, Le rassemblement du livre dans la forme que nous lui connaissons n’eut lieu que peu de temps avant la mort du prophète, l’ordre ayant été établi par le prophète lui-même, qui sous ordre de Dieu enseigna à ses compagnons la façon de répertorier et de classer les versets. C’est ainsi, que fut construit le Coran.

Le Coran, une révélation divine

Comment des phrases/versets, révélés dans un ordre aléatoire, peuvent-ils donner, une fois rassemblés, un livre ne contenant aucune contradiction ou aucune erreur dans sa totalité ?

Si quelque personne qu’elle soit, répète mentalement pendant une vingtaine d'années une ou plusieurs phrases par semaine, sans jamais se rétracter, il est fort peu probable que le résultat donne un livre cohérent.

Un lecteur attentionné fera alors la remarque suivante : « Et si Muhammad avait construit le livre bien auparavant et n’avait fait que lire dans un ordre qu’il avait lui-même convenu les phrases de son livre ? »

Cette hypothèse serait envisageable, si Muhammad (PBSL) n’était pas lui même illétré (et même le plus athée des historiens vous le confirmera) et qu’il était le seul à donner les versets de la révélation à ses scribes. Et même, s’il avait voulu révéler son propre livre dans un ordre choisi, il aurait sûrement, vu la somme colossale de phrases contenues dans le Coran, du remanier son texte quelques fois ou encore oublier des phrases. Or le Coran dispose d’une structure littéraire parfaite, non entachée par quelconque erreurs de styles ou de construction littérale.

 

(1) Muhammad (PBSL) dialoguait avec un notable de Quraych, dans l'attente de sa conversion, et fut interrompu par Ibn Um Maktûm, musulman depuis longtemps, et qui le questionnait avec insistance. Muhammad (PBSL) prit l'air sévère devant Ibn Um Maktûm, et se détourna de lui.

 

Les premières révélations

Dans cette partie, sont détaillées les premières révélations faites à Muhammad (PBSL) par l'Ange Gabriel. Elles sont utiles non seulement à caractère informatif, mais également pour expliquer le caractère logique de la révélation Coranique

La première révélation s’est faite lorsque l’ange Gabriel a rendu visite à Muhammad (PBSL) à l’intérieur de la grotte.

Muhammad reçoit ainsi les 5 premiers versets de la sourate « El’ Alaq / L’accrochement », sourate qui se trouve être la 96ième sourate du Saint Coran.

1. Lis, au nom de ton Seigneur qui a créé,
2. qui a créé l'homme d'une adhérence.
3. Lis ! Ton Seigneur est le Très Noble,
4. qui a enseigné par la plume [le calame],
5. a enseigné à l'homme ce qu'il ne savait pas.

Lors de la deuxième visite de Gabriel, il fut révélé au prophète quelques versets supplémentaires, afin de répondre aux accusations de ses compatriotes qui affirmaient que Muhammad (PBSL) était un possédé, que des Djinns habitaient son corps.

Ces versets se trouvent dans la 68ième sourate du Saint Coran, « El Qalam / La Plume ».

1. Noun . Par la plume et ce qu'ils écrivent !
2. Tu (Muhammad) n'est pas, par la grâce de ton Seigneur, un possédé.
3. Et il y aura pour toi certes, une récompense jamais interrompue.
4. Et tu es certes, d'une moralité imminente.

Lors de la troisième visite de Gabriel, Muhammad (PBSL) apprend que sa mission prophétique le mettra à rude épreuve et sera de la plus haute importance.

Ceci est annoncé dans les 5 versets de la 73ième sourate du Saint Coran,« El Mouzzammil / L’Emmitouflé ».

1. ô ! , toi , l'enveloppé [dans tes vêtements] !
2. Lève-toi [pour prier], toute la nuit, excepté une petite partie;
3. Sa moitié, ou un peu moins;
4. ou un peu plus. Et récite le Coran, lentement et clairement.
5. Nous allons te révéler des paroles lourdes (très importantes).

Et c’est enfin lors de la quatrième visite, que Dieu va envoyer à Muhammad (PBSL) un verset au sens bien mystérieux.

Ce verset est le verset 30 de la 74ième sourate, « El Mouddaththir / Il s’est couvert d’une cape ». Il a été révélé avec les 29 premiers versets de cette sourate.

1. ô, toi (Muhammad) ! Le revêtu d'un manteau !
2. Lève-toi et avertis.
3. Et de ton Seigneur, célèbre la grandeur.
4. Et tes vêtements, purifie-les.
5. Et de tout péché, écarte-toi.

26. Je vais le brûler dans le Feu intense (Saqar).
27. Et qui te dira ce qu'est Saqar ?
28. Il ne laisse rien et n'épargne rien;
29. Il brûle la peau et la noircit.

30. Ils sont dix neuf à y veiller.

Ce dernier verset, semble se détacher des versets précédents, qui décrivent le sort réservé aux mécréants, et sa signification n'a jamais été rapportée du temps du prophète Muhammad (PBSL) par ce dernier, ni par les nombreux savants musulmans s’y étant penchés pendant un peu moins de 14 siècles.

De nombreuses années plus tard, un savant indien, du nom de Rachid Khalifa, avança une interprétation "mathématique" de ce verset et son rapport extrêmement important avec le texte coranique.

 

19, un chiffre symbolique

Pour les non-musulmans, le Coran n’est rien d’autre qu’un livre religieux de plus. Pourtant, son nom signifie avant tout Rappel, Guidance pour l’Humanité.

Et il est logique de penser que la notion de rappel tient lieu en parti du fait du nombre de miracles présent à l’intérieur du livre, et que chaque personne mise en présence de ses miracles, ne pourra s’excuser d’avoir refusé le message transmis par ce livre, ou de reconnaître son origine Divine.

Dieu, dans son infinie sagesse, en écrivant le Coran avait prévu que peu d’humains reconnaîtraient le statut prophétique de Muhammad (PBSL) et qu’ils préféraient l’accuser d’avoir copié son livre sur les chrétiens ou les juifs, lui donnant ainsi le statut de faux prophète.

C’est pour cela qu’il lui révèla ce fameux verset : « dix-neuf sont chargés d’y veiller »

Ce verset est d’ailleurs précédé de versets ayant pour fonction de mettre en garde tout individu ayant l’impudence de traiter l’envoyé de Dieu de menteur. Après, c’est à ce dernier d’assumer son acte, mais il ne pourra pas prétendre qu’il n’a pas été prévenu ou du moins "rappelé à l'ordre", ce qui est le but premier du Coran.

Or, si Muhammad (PBSL) avait écrit lui-même le Coran, comme beaucoup le prétende, il devait avoir un but précis en prononçant ce fameux verset : « dix-neuf sont chargés d’y veiller »

Dix-neuf ? Le nombre d’anges chargés de surveiller les prisonniers en Enfer a longtemps été la proposition la plus souvent gardée par les exégètes Musulmans. Cependant, la liste est longue si l'on veut émettre toutes les supputations possibles et inimaginables ! D’ailleurs la totalité des savants musulmans s’étant penchés sur le sujet ont préférés conclure par la sage formule : « Mais Allah est le plus savant ».

Pourtant, même en fouillant et en recoupant la totalité des Hadiths du Prophète Muhammad (PBSL), rapporté par ses plus proches compagnons, il apparaît évident que Muhammad (PBSL) ne savait pas ce que voulait dire le chiffre 19 dans ce verset précis.

Ce pourrait-il qu’il ait choisi ce nombre arbitrairement, comme certains s’amusent à choisir un numéro pour un cheval dans les courses hippiques, ou pour le tirage du Loto ? 19 aurait-il été le numéro « fétiche » du Prophète Muhammad (PBSL) ?
Non, car contrairement à des chiffres comme 13 ou 666, 19 est juste un nombre, qui aujourd’hui, dans quelque civilisation que ce soit, n’a aucune signification autre que sa propre valeur numérique et aucune signification ou superstition n’a jamais été greffé sur ce chiffre.

Le chiffre 19, est un nombre premier. Il est composé du chiffre 1 et du chiffre 9, on pourrait donc l’appeler « l’Alpha et l’Omega » de notre système numérique.

Maintenant revenons à la quatrième visite de l’ange Gabriel à Muhammad.

Le verset « dix-neuf sont chargés d’y veiller » est donc le dernier verset à avoir été révélé à Muhammad lors de cette visite. De plus, plutôt que de compléter la sourate avec les 26 versets restants, Gabriel s’arrêta.

Lors de sa cinquième visite, Gabriel, en lieu et place de compléter la Sourate 74ième sourate, débuté lors de la révélation précédente, transmis les versets 6 à 19 de la sourate « El’ Alaq / L’accrochement », c'est-à-dire la suite des 5 versets remis lors de la première visite de Gabriel.

Ce qui fait donc un total de 19 versets révélés pour cette sourate

6. Prenez-garde ! Vraiment l'homme devient rebelle,
7. dès qu'il estime qu'il peut se suffire à lui-même (à cause de sa richesse).
8. Mais, c'est vers ton Seigneur qu'est le retour.
9. As-tu vu celui qui interdit
10. à un serviteur d'Allah (Muhammad) de célébrer la Salat ?
11. Vois-tu s'il est sur la bonne voie,
12. ou s'il ordonne la piété ?
13. Vois-tu s'il dément et tourne le dos ?
14. Ne sait-il pas que vraiment Allah voit ?
15. Mais non ! S'il ne cesse pas, Nous le saisirons certes, par le toupet,
16. le toupet d'un menteur, d'un pécheur.
17. Qu'il appelle donc son assemblée.
18. Nous appellerons les gardiens (de l'Enfer).
19. Non ! Ne lui obéis pas; mais prosterne-toi et rapproche-toi

Juste Apres avoir prononcé ce verset, Dieu donne à Muhammad (PBSL) 14 autres versets afin de compléter la première sourate révélée ;

S’agit d’une coïncidence (qui existent et que nous pouvons prendre en compte) ou s’agit-il de quelque chose de plus complexe et qui mérite que l’on se penche d’avantage sur la signification du chiffre 19.

 

Une Montagne de « coïncidences »

Autre point intéressant, les 5 premiers versets de la première sourate révélée (Sourate 96) contiennent exactement 19 mots !

De plus, le nombre de lettre totales est de 76, soit un multiple de 19 (19*4). Et si nous commençons le Coran par la dernière sourate (la sourate 114) est que nous remontons jusqu’à la sourate 96, nous voyons qu’elle occupe la 19ième place en partant de la fin !

Nous avons déjà là bon nombre de « coïncidences », mais rien encore de vraiment extraordinaire pour le moment.

Il est logique que quiconque veut démentir le statut prophétique de Muhammad (PBSL) et le caractère divin du Coran ira jusqu’à accuser le prophète (un illettré ne l’oublions pas) d’avoir concocté son livre, au beau milieu du désert, il y a 1400 ans, en calculant lui-même dans sa tête le bon nombre de versets, de mots, de lettres et de sourates qui allait composer son oeuvre ! (et pourtant, même maintenant, apprendre la table de multiplication du chiffre 19, est une chose bien complexe, même pour un génie des mathématiques !).

Il faut ensuite garder à l’esprit que jamais Muhammad n’a modifié les paroles qui sortaient de sa bouche, ni ne s’est rétracté une seule fois ! Il serait pourtant compréhensible que pour arriver à formuler un groupe de 5 phrases contenant un total de 19 mots, avec un nombre de lettres total de 76 lettres (un multiple de 19 donc), il faut soit être extrêmement chanceux, soit avoir un génie sans commune mesure (et même en s'aidant d’une feuille de papier, arriver à trouver un texte aussi bien formé et aussi beau que ces 5 malheureux versets, tiens d'un travail acharné et de longue haleine !)

Si nous regardons de façon globale le Coran, nous voyons que ce dernier comporte 114 sourates, soit 6 * 19 sourates.

Maintenant, analysons la première phrase du Livre Sacré, et qui entame 113 sourates de ce dernier : « Au nom de Dieu le Tout miséricorde, le Miséricordieux ».

Cette phrase comporte exactement 19 lettres, ni plus ni moins. Comment peux t’on réciter du premier coup une phrase comportant 19 lettres, et qui est suffisamment de sens pour se trouver en tête de quasiment tout les chapitres d’un livre ?

C’est tout bonnement humainement infaisable ! Mais, en considérant que ce prodige soit à la portée du premier venu, il est naturel de corser un peu le problème.

Muhammad (PBSL), le plus grand génie de tout les temps, s’est même posé comme défi de faire en sorte que chaque mot de sa phrase se retrouve dans le Coran un nombre de fois tel que ce nombre soit un multiple de 19 !

Ainsi, on retrouve :

Le mot « Nom » exactement 19 fois dans le Coran (soit 19*1 fois).

Le mot « Dieu » exactement 2698 fois dans le Coran (soit 19*142 fois).

Le mot « le Tout miséricorde » exactement 57 fois dans le Coran (soit 19*3 fois).

Le mot « le Miséricordieux » exactement 114 fois dans le Coran (soit le nombre exact de sourates que contient ce dernier. 19*6 fois).

Mot Nombre de fois présent dans le Coran
19 fois
2698 fois
57 fois
114 fois

« Coïncidence » encore ? il est maintenant peu probable que ces faits soient dus au simple hasard, et que Muhammad (PBSL) en soit l'auteur !

Néanmoins, ceci ne constitue qu'un prélude à l'explication du chiffre 19, qui, nous le verrons dans la deuxième partie de cette article, constitue "la clef du Saint Coran"

Auteur: Souhayl.A & Lionel.J
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