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    Le premier califat Omeyyade

    La dynastie des Omeyyade trouve ses origines dans l’élection au titre de calife de Muawiya (603-680), en 660, suite à un arbitrage donné par des représentants d’Ali, son prédécesseur, et ceux de Muawiya, à la suite de la bataille de Siffin. Cette nomination, bien que marquant l’arrivée au pouvoir du premier calife Omeyyade, ne trouvera sa confirmation qu’après l’assassinat d’Ali par les extrémistes Kharidjites (1).

    Le nom de cette famille, les « Omeyyades » (également appelé les « Banu Abd-Shams ») provient originellement de l’ancêtre commun que les membres de cette dynastie partage avec le prophète Muhammad (PBSL), Abd Manaf Ibn Qusai, originaire comme eux de la cité de la Mecque.

    Les Sufyanides

    Le terme « Sufyanide » vient d’Abu Sufyan, l’oncle du prophète Muhammad (PBSL), et dont Muawiya est le fils. Dès son arrivée au pouvoir, le calife Muawiya Ier décida de renforcer la sécurité intérieure du pays, mise à mal par la révolte des Kharidjites et l’opposition des partisans de Hussein, descendant direct d’Ali et prétendant légitime au califat. Les rebelles à l’autorité du calife furent ainsi combattus farouchement, à l’image de Hujr Ibn Adi, supporter d’Ali et qui fut exécuté à l’issu de la bataille de Kufa.

    Muawiya encouragea également la cohabitation pacifique des musulmans avec la communauté chrétienne de Syrie, et fit même de Sarjun, le père du reconnu Jean de Damas, l’un de ses conseillers personnels.

    Pour ce qui est des conquêtes militaires, Muawiya se concentra sur l’affaiblissement de l’empire Byzantin, ce qui lui permis d’établir ses troupes sur les îles de Rhodes et de la Crête, tout en lançant continuellement de nombreux assauts contre Constantinople. Sont également à attribuer au règne de Muawiya, la fondation de la ville de Kairouan (actuelle Tunisie) et les conquêtes de Kaboul, Boukhara et de Samarcande en Asie Mineure.

    A la mort de Muawiya en 680, son fils Yazid (645-682) lui succéda, et pris le titre de Yazid Ier. Sa nomination souleva comme pour son père une farouche opposition de la part du peuple, notamment d’Abd-Allah Ibn Al-Zubayr, fils d’un des proches compagnons du prophète Muhammad (PBSL), et d’Hussein Ibn Ali. Le conflit qui allait s’en suivre resterait gravé dans l’histoire comme la second Fitna (2), et serait marqué par la sanglante bataille de Kerbala (3).

    En 683, afin de mettre un terme définitif à l’insurrection, désormais menée par Ibn Al-Zubayr suite au décès d’Hussein à Kerbala, Yazid décida d’attaquer et d’assiéger directement la ville de la Mecque. Ceci eut pour résultat de gravement endommager la Kaaba, qui prit feu. Cet épisode restera ainsi l’un des faits les plus noirs de la dynastie Omeyyade, et une des raisons de sa mauvaise réputation auprès de la population.

    Yazid mourut alors que le siège n’était pas encore terminé, ce qui eut pour effet d’obliger l’armée Omeyyade à retourner en Syrie. C’est le fils de Yazid I, Muawiya II (661-684) qui prit alors le titre de Calife, bien que son pouvoir ne resta limité qu’à la seule région de Syrie, les insurgés ne reconnaissant plus la légitimité des Sufyanides a diriger le royaume.

    De même, des dissensions commencèrent à émerger au sein même de la Syrie, avec la création de deux factions : la confédération de Qays, qui comportait les partisans d’Ibn Al Zubayr et les Quda’a qui eux supportaient Marwan, un des descendants de Umayya ibn Abd Shams (le fils de Abd Shams ibn Abd Manaf). C’est à la suite de la bataille de Majr Rahit, en 684, que les Quda’a l’emportèrent et que Marwan (623 - 685) fut nommé calife, après l’abdication de Muawiya II, qui mourut quelques semaines après.

    Les premiers Marwanides

    La première démarche de Marwan en tant que calife fut de faire disparaître l’opposition menée par Ibn Al Zubayr, qui été reconnu par la majorité du monde islamique comme le calife légitime. Pour cela, il décida de montrer la puissance de son autorité en organisant une campagne de conquêtes en Egypte. Cependant, il ne put mener cette dernière à bien, car il mourut neuf mois seulement après le début de son règne.

    C’est le fils de Marwan, Abd Al Malik (685-705) qui entreprit de consolider le contrôle des Omeyyades sur le califat islamique. Le début de son règne fut marqué par la révolte dirigée par Al-Mukhtar, à Kufa, et qui espérait élever sur le trône Muhammad Ibn Al-Hanafiyyah, un autre fils d’Ali, sans que toutefois ce dernier n’ait de connexion avec la révolte organisée pour son ascension au pouvoir. Cette révolte se traduisit par la défaite d’Al-Mukhtar et de son armée en 691 après une reconquête de l’Irak par l’armée d’Abd Al Malik, ainsi que la mort de Ibn Al Zubayr lors de l’attaque et de la prise de la Mecque en 692.

    Le second événement majeur du règne d’Abd Al Malik fut la construction du dôme du rocher sur l’esplanade des mosquées à Jérusalem, près de la mosquée Al-Aqsa. La construction de cet édifice fut débutée en 685 pour s’achever en 691. Cette date de fin des travaux reste cependant incertaine, et chez les historiens de l’Islam, le fait que ce monument n’est pas été terminé alors que le conflit entre Abd Al Malik et Ibn Al Zubayr faisait rage à la Mecque pourrait signifier que le dôme du rocher fut construit pour « concurrencer » la Kaaba de la Mecque, en tant que lieu de pèlerinage, cette dernière étant encore sous le contrôle d’Ibn Al Zubayr.

    Abd Al Malik se distingue également de ses prédécesseurs par sa volonté de faire de l’Arabe la langue officielle du royaume, et d’imposer une monnaie unique pour les échanges, frappées de son signe, afin de suppléer à l’utilisation des monnaies Byzantines et Sassanides utilisées jusqu’alors.

    Après la mort d’Abd Al Malik, son fils Al Walid Ier (668-715) entreprit de poursuivre l’œuvre de son père en terme de construction de bâtiments religieux, aussi sponsorisa t’il la construction de la mosquée Al-Masjid de Médine (la deuxième mosquée de l’Islam) et la Grande Mosquée de Damas.

    Sulayman (614-717) succéda à son grand frère Al Walid à la mort de ce dernier, et entrepris de poursuivre le siège de Constantinople. La faillite de cette entreprise eut pour conséquence de diminuer grandement les ambitions de conquêtes des Arabes vis-à-vis de la capitale byzantine. Cependant en marge de cet échec, le royaume continua à s’étendre, notamment par la prise de la péninsule ibérique, et l’avancée en Asie Centrale et dans le Nord de l’Inde sur le front Est.

    A la mort de Sulayman, c’est son cousin Umar Ibn Abd Al Aziz (682-720) qui repris le califat. Contrairement à la majorité des dirigeants Omeyyades, Umar Ibn Abd Al-Aziz restera dans l’histoire comme un dirigeant pieux, aimé et respecté de ses sujets. Il est même considéré par certains comme le cinquième calife bien guidé de l’Islam (4).

    Afin de résoudre les problèmes financiers du royaume, Umar entreprit de taxer les non-musulmans. Cette solution eut un grand impact sur la démographie de l’empire musulman, le nombre de conversions se multiplia considérablement, et Umar fit en parallèle un grand travail d’intégration pour les non-musulmans, afin de faciliter leur conversion.

    Après le décès d’Umar, c’est Yazid II, un autre fils de Yazid Ier qui accéda au trône de l’empire Omeyyade. Parmi ses travaux, le plus connu reste son combat sur le plan religieux, par l’interdiction de toute forme d’iconographie sur le territoire du califat, amenant à la destruction de nombreuses icônes chrétiennes.

    (1) Pour connaître l’histoire de la vie du cousin du prophète de Dieu (PBSL), se référer à l’article suivant >>
    (2) La première Fitna étant celle qui fit suite à l’assassinat du troisième calife bien guidé de l’Islam, Uthman Ibn Affan, et qui aboutit à des dissensions au sein de la Oumma entre les partisans de la vengeance de la mort du calife, et ceux qui préféraient l’apaisement et le refus de verser le sang.
    (3) Se référer à notre dossier sur les grandes batailles de l’Islam >>
    (4) Se référer à notre chronique sur l’exemple du calife Umar Ibn Abd Al Aziz >>

     

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    Dernière mise à jour : 01/08/2014 - Nombre visiteurs : 8138775
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