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    Le califat Omeyyade de Cordoue

    Après la révolte des Hashimiyya dans le Khurasan en 746, le califat Omeyyade fut complètement détruit pour être remplacé par le califat Abbasside. Ces derniers ordonnèrent alors la mise à mort de tout les membres de la famille Omeyyade, et la profanation des sépultures de leurs ancêtres, à l’exception de celle d’Umar Ibn Abd Al Aziz.

    Cependant, l’un des descendants de la famille Omeyyade, Abd-ar-Rahman I (731-788) avait survécu au massacre, et avait fuit le coeur du royaume pour se réfugier à Cordoue, où il se fit proclamer émir en 756, soit six ans après que les Omeyyades ait perdu le califat. La dynastie des Omeyyades n’était donc pas totalement éteinte et allait pouvoir renaître au moins partiellement…

    Création du califat

    Une fois sa position d’émir confortée, Abd-ar-Rahman I décida d’unir les différents fiefs à proximité de Cordoue, afin de les intégrer à son émirat, tout en supprimant toute opposition potentielle de la part des souverains musulmans situés dans sa zone d’influence.

    Ce n’est qu’en 929 qu’Abd-ar-Rahman III, lui-même émir de Cordoue, se proclame calife. Il est important de mentionner qu’au moment même de son investiture, Abd-ar-Rahman III était pourtant menacé par une invasion de la dynastie Fatimide, qui était alors intéressée par le riche et prospère émirat de Cordoue. Aussi, afin de faciliter la lutte contre l’envahisseur Fatimide, qui réclamait le califat en opposition aux Abbassides, l’émir de Cordoue se proclama lui-même calife, ce qui lui valu le plus profond respect de la part de ses sujets, qui lui restèrent fidèles même après que les Fatimides furent chassés du royaume.

    Du fait de l’appartenance d’Abd-ar-Rahman III à la dynastie Omeyyade, comme ses ancêtre émirs de Cordoue avant lui, le califat nouvellement créé peut donc être reconnu comme un nouveau califat Omeyyade, bien que géographiquement limité à une partie du territoire espagnol.

    Période de prospérité

    Pendant la quasi-totalité du 10ième siècle, le nouveau califat omeyyade de Cordoue connu une grand période de prospérité. Le calife Abd-ar-Rahman III réussit ainsi non seulement à occuper la totalité de la province d’Al-Andalus (ensemble de la péninsule Ibérique) mais également à contrôler par la diplomatie et la force armée les royaumes chrétiens du Nord, notamment la France, la Germanie et Constantinople.

    A la mort d’Abd-ar-Rahman III en 961, c’est son fils Al-Hakam II (915-976), alors âgé de 47 ans qui repris les rennes du pouvoir. Bien qu’Al-Hakam II appliqua la même rigueur diplomatique que son prédécesseur vis à vis des royaumes voisins, il fit également davantage appel à des conseillers de cours, lui permettant de juger plus efficacement chaque problème survenant sur son territoire.

    Le califat Omeyyade de Cordoue a également bénéficié d’une économie riche et diversifiée. En plus des nombreux raids organisés par le califat visant les royaumes chrétiens, qui se révélaient à terme très lucratifs, le califat mis en place le paiement de tributs afin de garantir la sécurité des routes commerciales musulmanes partant d’Al-Andalus vers le reste de la Méditerranée et au-delà. D’autre part, de nombreux domaines industriels assurèrent également la richesse et la prospérité du califat, tels que le textile, la céramique, la verrerie, la métallurgie ou encore l’agriculture. Des taxes furent également mises en place sur les populations juives et chrétiennes présentes à l’intérieur du royaume, à titre de « dhimmis ».

    Cordoue était alors l’épicentre culturelle d’Al-Andalus et ses nombreuses mosquées, telle que « la Grande Mosquée de Cordoue » (considérée come un chef d’œuvre de l’art musulman) étaient sujettes à une attention toute particulière de la part des califes. L’établissement de nombreux centres culturels au sein de la capitale favorisa grandement les échanges intellectuels, notamment en science, histoire ou encore en géographie, ainsi que les traductions de textes grecques anciens en Arabe. Ces influences culturelles extérieures au sein de la capitale permirent également la venue de nouvelles méthodes hygiéniques venues de l’Est du royaume, comme la pate dentaire (dentifrice) ou le déodorant, rapporté au sein de la péninsule ibérique par un membre influent de la court du calife, surnommé « Ziriyab » (de son vrai nom Abu l-Hasan ‘Ali Ibn Nafi‘ 789-857)

     

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    Dernière mise à jour : 01/08/2014 - Nombre visiteurs : 8136427
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