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    Le second califat Abbasside

    Après le sac de la ville de Bagdad par l’empereur Mongol Hulagu Khan, une partie de la famille Abbasside réussie à s’enfuir en Egypte, où ils tentèrent de réorganiser le califat sur des bases nouvelles. Ce bref sursaut de la dynastie Abbasside, plus symbolique qu’autre chose, était de toute évidence vouée à un échec inéluctable, de par le pouvoir quasi inexistant des Abbassides sur l’ensemble de leur territoire, et par la montée en puissance des Ottomans à l’Est.

    Les Mamelouks

    « Mamelouks » est le nom donnée à une milice formée essentiellement d’esclaves turques ayant été affranchis, et qui était placées sous la coupe des califes musulmans, puis ultérieurement des sultans de l’Empire Ottoman. Cette force fut créée et établie durant le règne d’Al-Ma’mun (786-833) et de son frère et successeur Al-Mu’tasim (794-842).

    Les Mamelouks ont longtemps été considéré au Moyen Age comme l’une des armées les plus efficaces et les plus craintes, autant de part sa maitrise des divers arts de la guerre (archerie, maniement des armes, natation , fauconnerie, équitation, médecine des animaux) regroupés sous le terme de « furûsiyya ». Ils étaient également réputés pour être de fins stratèges et recouraient parfois à l’utilisation des échecs pour élaborer de nouvelles tactiques sur le champ de bataille.

    Au 9ième siècle, les Mamelouks constituaient ainsi une partie de la garde personnelle du calife régnant, et été reconnus pour leur fidélité envers la famille royale Abbasside. Cette fidélité allait par ailleurs se traduire par l’aide et le support apportés par les mamelouks à l’établissement du califat Abbasside du Caire, après l’invasion mongol de Bagdad en 1258 et la chute de l’empire Abbasside.

    Aussi, en 1261, le sultan Mamelouk Baïbars (1223-1277) permis à Ahmad Al-Mustansir bi-llah ou Al-Mustansir II ( ?-1262), l’un des derniers survivants de la famille Abbasside de reprendre le califat désormais installée en Egypte.

    Ce rétablissement tient bien sûr plus de la symbolique qu’autre chose, ainsi que de la stratégie politique, car il permet à Baïbars de s’offrir une légitimité vis-à-vis du peuple d’Egypte, alors qu’il vient juste de renverser son prédécesseur, le sultan Sayf ad-Dîn Qutuz (?-1260). Baïbars fut d’ailleurs sous les ordres de Sayf ad-Dîn Qutuz et réussit avec succès à repousser l’invasion Mongol en les écrasant à la bataille d’Aïn Djalout (3 septembre 1260), sans quoi l’Egypte aurait été irrémédiablement prise par l’armée d’Hulagu Khan.

    Chute définitive

    Baïbars règnera de 1260 à sa mort en 1277, période pendant laquelle il arrivera à sécuriser le califat égyptien de toute invasion potentielle et d’augmenter également la zone de contrôle du sultanat Mamelouk jusqu’en Syrie et une large partie des lieux importants du Moyen Orient (Jérusalem, Damas, Basra, Aleppe).

    Les sultans mamelouks continuèrent à maintenir le califat dans un état de stabilité relatif jusqu’à la fin du 15ième siècle (1485–1491), période à laquelle les Ottomans commencent à craindre la montée de pouvoir du sultanat, qui menacait alors son territoire en tentant de s’étendre vers le Nord jusqu’à la ville d’Adana. Le sultan Ottoman Bayezid II (1447-1512) négociera à ce propos un traité de paix avec son homologue Mamelouk Az-Zâhir Sayf ad-Dîn Barquq (?-1399), traité qui restera en vigueur jusqu’à sa rupture par Selim Ier (1470-1520) en 1516.

    En effet, après avoir envahi le royaume Séfévide en 1514 à la suite de la bataille de Tchaldiran, et récupéré un territoire comprenant l’irak actuel et une partie de l’Arménie, Selim Ier décida de s’attaquer après coup au sultanat Mamelouk, alors allié stratégique des Séfévides, et pouvant de ce fait représenter une menace potentielle.

    Le sultanat Mamelouk, et par extension le califat Abbasside du Caire, finirent par disparaître à l’issu de la bataille de Marj Dabiq en 1516. Cette dernière fut perdue par le sultan mamelouk Al-Achraf Qânsûh al-Ghûri (?-1516) face à Selim Ier. Une des circonstances majeures de la défaite mamelouk serait la trahison de deux chefs militaires mamelouks, Janberdi Al-Ghazali et Khayr Baig .

    Le calife Al-Mutawakkil III ( ?-1543), fut alors fait prisonnier au palais de Constantinople, où il y demeura jusqu’à sa mort. Quand à Selim Ier, il devint le premier Sultan du nouvel Empire Ottoman.

    Auteur: Souhayl.A & Lionel.J
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    Dernière mise à jour : 01/08/2014 - Nombre visiteurs : 8134557
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