Sous Uthman, troisième calife de l'Islam de 644 à 656 (soit 15 ans après la mort de Muhammad (PBSL), des divergences apparaissent dans certains manuscrits coraniques à cause de la grandeur des territoires conquis à l’époques par les musulmans, où l’utilisation de dialectes différents dans chaque province portait atteinte à la prononciation et parfois au sens même du texte sacré. Aussi, Uthman entreprend une uniformisation des textes coraniques, pour que désormais le manuscrit officiel soit rédigé dans un arabe littérale, proche de celui de la tribu de Quraych afin d’éviter toute possibilité d’erreur dans la lecture et la prononciation du texte.
Ceci se traduisit donc par l'utilisation d'un type unique d'écriture officiel du Coran, et une classification unique par la même des sourates. Une commission fut également chargée de rédiger différentes copies du Coran.
Ces copies seront ensuite judicieusement dispersées sur le territoire afin de permettre l'utilisation par le plus grand nombre d'une copie conforme au texte original. Il est également ordonné de détruire toute les copies ayant précédemment existées, qu'elles appartiennent à Ali (gendre du prophète) ou Ibn Masud (qui refusa de détruire sa copie)
Ce sont ces copies (au mot et à la lettre près) que les musulmans peuvent lire de nos jours, et de nombreux manuscrits subsistent encore, notamment à Istambul et Tachkent en Ouzbékistan.
Afin de permettre au plus grand nombre de musulmans de profiter du texte Coranique, les signes de vocalisation furent introduit sous le règne de Mou`âwiya ibn 'Abî Soufiyân. (4ième Calife et fils d'Abu Soufyân l'oncle du prophète). Ainsi, 'Aboû Al-'Aswad Ad-Dou'alî fut chargé de cette tâche, permettant ainsi d'éviter une lecture erronée du texte. Des signes comme le soukoûn (absence de voyelle), damma (voyelle brève ou), le kasra (voyelle brève i) ou le fatha (voyelle brève a), furent ajoutés en concordance avec le système de vocalisation utilisé par Al-Khalîl ibn 'Ahmad Al-Farâhîdî.
De même, des points ont été utilisés par la suite pour différencier certaines lettres homographes comme le bâ', le tâ' et le thâ'. C'est Al-Hajjâj ibn Yoûsouf qui s'en chargea sous le règne de `Abd Al-Malik ibn Marwân
Enfin, la première version imprimée du Coran apparue en 1530 à Venise, mais fut détruite peu de temps après par les responsables de l'autorité catholique. Il faudra attendre 1787 pour qu'une première édition, de Mulay Usman, voit le jour à St Pétersbourg. Aujourd'hui, c'est l'édition du Caire de 1923 (lecture de Hafs) qui est la plus largement utilisée.
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