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    Umar à la mort du prophète

    A la mort du prophète Muhammad (PBSL), Umar en fut tellement peiné qu'il refusa de voir la triste vérité. Il accusa de mensonge ceux qui affirmaient la mort de Muhammad (PBSL), et il commença même à les menacer physiquement. Pour lui, Muhammad (PBSL) n'était qu'absent que pour une courte durée, comme Moïse lorsqu'il s’absenta durant quarante nuits pour aller s’entretenir avec Dieu.

    C'est alors qu’Abu Bakr, un autre compagnon de Muhammad, dont la biographie est détaillée dans un autre article, pris la parole pour prononcer une phrase restée célèbre dans les mémoires, "Celui qui adorait Muhammad, qu’il sache qu’il est mort, que celui qui adorent Dieu sache que ce dernier est immortel".

    Il enchaîna par la suite en rappelant à Umar deux versets du Coran, relatifs à la mort imminente de tout homme, y compris Muhammad (PBSL) :

    34. Et Nous n'avons attribué l'immortalité à nul homme avant toi. Est-ce que si tu meurs, toi, ils seront, eux éternels ?
    Sourate 21 : AL-ANBIYA (LES PROPHÈTES)

    144. Muhammad n'est qu'un messager - des messagers avant lui sont passés - S'il mourait, donc, ou s'il était tué, retourneriez-vous sur vos talons ? Quiconque retourne sur ses talons ne nuira en rien à Allah; et Allah récompensera bientôt les reconnaissants.

    Sourate 3 : AL-IMRAN (LA FAMILLE D'IMRAN)

    Umar, ébloui par ces versets dont il n'avait pas discerné le sens profond, demanda alors pardon à Abu Bakr et à ses compagnons pour son comportement.

    Ensuite, Abu Bakr et Umar se réunirent avec les Ansars (tribus Arabes de l'époque), pour discuter de qui aller assurer le califat. Il était entendu que ce soit un Quraychite, car ces derniers font partie de la même tribu que le prophète de Dieu (PBSL) et sont réputés être meilleurs orateurs et parmi les peuples Arabe les plus généreux. Abu Bakr voulut que se soit Umar, mais les Ansars refusèrent car ils craignirent qu'Umar ne les défavorise vis à vis d'autres nations. Umar s'en défendit, et les encourageât à prêter serment à Abu Bakr. Abu Bakr refusât, prétextant qu'Umar été plus fort que lui. Mais Umar lui rappela qu'il était meilleur que lui.

    Après discussions et consultations entre les différents partis, Umar et la majorité des musulmans, prêtèrent alors serment à Abu Bakr et ce dernier devint premier Calife de l'Islam (3). Ce n'est qu'à l'annonce de sa mort prochaine, qu' Umar fut désigné comme son successeur pour assurer le second califat de l'Islam.

    Le califat d'Umar

    Agé de 63 ans, Abu Bakr commença à ressentir les faiblesses de son corps, dues aux effets de la maladie, et se posa alors la question sur la personne à même de lui succéder. Il fini par choisir Umar Ibn Al Kattab comme deuxième calife de l'Islam, avec le consentement des médinois, et un testament rédigé par Uthman, fut mis en place pour légitimer la future passation de pouvoir.

    Umar fut le premier calife de l'Islam a prendre le titre d'Amir al-mûminîn (Le Commandeur des croyants). Aussitôt, il mena de nombreuses campagnes militaires contre les royaumes de Byzance et de Perse. Parmi les batailles les plus importantes, figurent :

    - la prise de Damas en 635, après un siège de 3 mois. La ville fut conquise grâce à l’immense courage et la patience des soldats de l’armée musulmane, et à l'ingéniosité de Khalid Ibn al-Walid, qui escalada le mur d'enceinte de la ville avec d'autres compagnons, tua les sentinelles qui gardaient les portes et attaqua ensuite le reste des soldats patrouillant en ville. Déroutés, les assiégés demandèrent la conclusion d'un pacte de paix avec les musulmans, ce que ces derniers acceptèrent, et la moitié des richesses de la ville furent ainsi remises à l'armée Musulmane. A l'issu de cette bataille, l'entière province du Sud de la Syrie était sous contrôle musulmane.

    - la bataille d'al-Qâdisiyya, qui reste une des plus célèbres de l’Islam. Umar y déploya 30 000 cavaliers, commandés par Sa`d ibn Abi Waqqas. Au bout de trois jours de combats, les musulmans commencèrent à obtenir l'avantage sur l'armée Perse commandée par Rostam Farrokhzad, alors que ce dernier disposait initialement d'un grand nombre d'éléphants et de 120 000 hommes. Ce dernier, fut d'ailleurs capturé au cours de la bataille par un soldat musulman qui lui trancha la tête. En gagnant cette bataille, Umar pris le contrôle total de la Perse.

    - Que dire également de la déroute de l’armée Byzantine composé de 80 000 hommes, du siège de la ville d'Émèse en hiver, au cours duquel un tremblement de Terre facilita la prise de la ville par les musulmans, ou encore de la prise de Chalcis (Syrie) et de Césarée (actuelle Israël).

    Une fois la conquête de ces villes parachevée, la domination musulmane sur la Syrie fût totale. Umar ordonna alors de marcher sur Jérusalem, ville jusqu’alors doublement sacrée, pour les chrétiens comme pour les juifs.

    Le siège de la ville de Jérusalem, aboutit à sa capitulation en 638. Le patriarche Sophione, qui voulait éviter toute perte humaine parmi les habitants de la cité, demanda alors à traiter directement avec le calife Umar.

    Ainsi l’on raconte qu’après la reddition de la ville, Umar entra dans une ville de Jérusalem inquiète du sort que les musulmans allaient réserver à ses habitants, à ses biens et lieux de cultes. Pourtant, le Calife ordonna que la vie de chaque habitant soit préservée, comportement qui contraste avec l’attitude qu’eut l’armée des croisés conduite par Godefroy de Bouillon, lors de la reprise de Jérusalem des années plus tard en 1099, et qui massacra toute la population y résidant, femmes et enfants inclus.

    Umar arpenta les rues de Jérusalem accompagné par un simple serviteur, les deux vêtus modestement à un tel point que l’on ne pu distinguer qui des deux était le calife. Après un détour dans la ville, Umar fit une halte aux ruines du Temple de Salomon, en guise de témoignage envers le grand prophète Salomon (Sulayman en arabe). Le tout sous les yeux du patriarche Sophione, qui face à un tel spectacle, exprima sa consternation par une phrase restée célèbre en occident : « C’est l’abomination de la désolation ! ».

    Gustave Le Bon, dans son livre La Civilisation Arabe (1884) commenta l'événement ainsi :

    La conduite du khalife Omar à Jérusalem nous montre avec quelle douceur les conquérants arabes traitaient les vaincus, et contraste singulièrement avec les procédés des Croisés, dans la même ville, quelques siècles plus tard. Omar ne voulut entrer dans la Cité sainte qu'avec un petit nombre de compagnons. Il demanda au patriarche Sophronius de l'accompagner dans la visite qu'il voulut faire dans tous les lieux consacrés par la tradition religieuse, et déclara ensuite aux habitants qu'ils étaient en sûreté, que leurs biens et leurs églises seraient respectés, et que les mahométans ne pourraient faire leurs prières dans les églises chrétiennes.

     

    (3) Ce n'est qu'à la mort de Abu Bakr, que Umar fut désigné deuxième calife de l’Islam.

     

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    Dernière mise à jour : 01/08/2014 - Nombre visiteurs : 8137698
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