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    Rabia El Adaouia, première femme Soufie

    Râbi`ah Al-`Adawiyyah est née en 719, à Bassora (Irak). A cette époque, les musulmans étaient maître de la plupart des régions orientales, et les richesses provenant du monde entier s'amassaient continuellement. La simplicité et la spiritualité telles qu'elles existaient au temps du prophète de l'Islam déclinaient doucement, au profit d'un matérialisme naissant.

    Au cours de sa dixième année, Rabia (en arabe Râbi`ah) perdit son père, emporté par la maladie, puis sa mère quelques mois plus tard dans des circonstances similaires. Elle se retrouva alors seule avec ses trois autres soeurs, face à la misère et la faim.

    On raconte que Rabia fut capturée par des brigands quelque temps plus tard et vendue à un cruel commerçant pour quelques dirhams. Elle se trouva ainsi chargée des tâches ménagères les plus pénibles, mais elle ne se plaignait jamais, préférant se retirer dans sa chambre dès qu'elle eut l'occasion pour prier et implorer Dieu.

    C'est ainsi qu'une nuit, son maître l'aperçu en pleine prière nocturne, une lampe suspendue au dessus d’elle entre le sol et le plafond, éclairant la pièce complètement. Bouleversé par le miracle auquel il venait d'assister, son maître lui accorda le lendemain même la liberté, et Rabia quitta aussitôt sa maison.

    Du haut de ses 14 ans, elle entreprit alors de vivre en demeurant dans les nombreuses mosquées de la ville. La tradition rapporte qu’elle jouait de la flûte dans les cercles d'invocation Soufis et dans leur lieu de rassemblement (1).

    Elle décidât ensuite de vivre seul pour le restant de sa vie, refusant les nombreux prétendants qui demandaient sa main en mariage. Son cœur-même appartenait exclusivement à Dieu et la recherche de son agrément devint la quête unique de sa vie.

    Deux citations de cette femme exemplaire :

    « Le Paradis n'est qu'un piège / pour attraper les âmes pieuses. »

    « Pense au Voisin d'abord, ensuite à la maison. »

    Rabia El Adaouia mourut à l'âge de 80 ans, après une vie entière dévouée à l'imploration de Dieu et à la méditation. L'Encyclopédie des sciences islamiques lui consacre le commentaire suivant :

    « Râbi`ah se distingua des soufis qui l'avaient précédée, en ce sens que ces derniers n'étaient que des ascètes et des dévots. Quant à elle, elle fut une véritable soufie, animée par un amour intense et débordant. Elle fut par ailleurs la première soufie à proclamer l'Amour absolu, l'amour qui n'est entravé par aucune passion autre que l'Amour de Dieu. Elle fut enfin la première soufie à poser l'Amour comme source d'inspiration et d'illumination ».

    Auteur: Souhayl.A & Lionel.J
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    (1) Pour les Soufis, la musique consiste en un moyen d'élévation spirituelle et d'invocation de Dieu.

    Dernière mise à jour : 01/08/2014 - Nombre visiteurs : 8135481
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