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    Syrie : l'enquête à charge contre les Etats-Unis après l'attaque chimique

    Nouvel accès de « conspirationnisme » ou scoop retentissant ? L'article de Seymour Hersh, vétéran du journalisme d'investigation américain, publié dimanche 8 décembre par la London Review of Books tend à réécrire l'histoire, déjà passablement énigmatique, de l'intervention américaine avortée en Syrie. Le journaliste qui, en 2004, avait contribué à révéler le scandale de la prison irakienne d'Abou Ghraib, accuse l'administration Obama d'avoir manipulé les informations concernant l'attaque chimique perpétrée le 21 août dans la Ghouta, près de Damas, pour justifier des frappes militaires contre le régime Assad.

    Lire l'enquête du "Monde" au cœur de la guerre

    Même si Barack Obama a finalement renoncé à intervenir militairement, il a auparavant justifié sa volonté de le faire en attribuant à l'armée syrienne la responsabilité de l'attaque qui, de source américaine, a causé la mort de 1 400 personnes, dont des centaines d'enfants. Le régime aurait ainsi franchi la « ligne rouge » que le président américain avait fixée.

    « Obama n'a pas raconté la totalité de l'histoire », car son administration a « délibérément manipulé les renseignements » en sa possession, assure Hersh. « Le mécanisme de sélection a été analogue à celui utilisé pour justifier la guerre en Irak. » A la question qu'il a choisie pour titre de son article – « A qui appartient le sarin ? » –, le journaliste répond qu'il pourrait bien s'agir des rebelles. Il accuse Washington d'avoir « sélectionné les renseignements afin de justifier une frappe contre [le président syrien, Bachar] Al-Assad », reconstruisant a posteriori la conviction de la culpabilité du régime.

    « ILS ONT RECONSTITUÉ DES ÉLÉMENTS D'UNE HISTOIRE PASSÉE »

    Selon lui, les rebelles, contrairement aux déclarations officielles américaines, ont la capacité de se procurer des gaz mortels. Citant un haut consultant des services de renseignements, il écrit :

    « L'administration Obama a transformé les informations en sa possession en termes de chronologie et d'enchaînement des faits, afin de permettre au président et à ses conseillers de faire croire que des renseignements recueillis plusieurs jours après l'attaque avaient été récoltés et analysés en temps réel, au moment même où l'attaque était perpétrée ».

    Après l'attaque de la Ghouta, l'administration américaine a en effet affirmé avoir intercepté des communications entre des officiels du régime syrien attestant de sa responsabilité. Ces affirmations ont été recoupées par l'ONG Human Rights Watch (HRW).

    Mais selon Hersh, les services américains ne disposaient, avant le 21 août, d'aucune information sur l'attaque de la Ghouta, ni sur les intentions du régime syrien. Il en veut pour preuve un document révélé par Edward Snowden et publié le 29 août par le Washington Post indiquant que la NSA avait perdu son accès aux conversations du commandement de l'armée syrienne, notamment à propos d'une attaque chimique. Le journaliste assure également qu'en décembre 2012, à la différence d'août 2013, les « capteurs » américains en Syrie avaient détecté préventivement la production de gaz sarin dans un dépôt militaire syrien, déclenchant une mise en garde de Barack Obama.

    Le président Obama se serait basé non sur des communications interceptées au moment de l'attaque, mais sur des interceptions réalisées en décembre et analysés a posteriori. « Ils ont reconstitué des éléments d'une histoire passée », affirme l'un des anciens hauts fonctionnaires cités.

    L'article affirme aussi qu'un rapport secret de la CIA atteste de la capacité des djihadistes du Front Al-Nosra à se procurer et à utiliser le gaz sarin, en particulier grâce à Ziyaad Tarik Ahmed, un ancien militaire irakien spécialiste des armes chimiques. Parole d'« expert » à l'appui, il conteste les constatations balistiques qui ont conduit à accuser le régime syrien, et suggère que les lanceurs utilisés, loin de provenir de l'arsenal de l'armée syrienne, sont de fabrication artisanale.

    Lire nos explications Syrie : la mosaïque rebelle, des groupes aux intérêts parfois opposés

    WASHINGTON SE DÉFEND

    La thèse iconoclaste de Seymour Hersh a immédiatement fait l'objet d'un vigoureux démenti officiel : « Il n'y a pas d'indice à l'appui des allégations de M. Hersh et la suggestion qu'il y a eu une manœuvre pour supprimer des renseignements est simplement fausse, a affirmé Shawn Turner, porte-parole de la direction du renseignement national (DNI), lundi. Les renseignements indiquaient clairement que le régime Assad et seulement lui pouvait être responsable de l'attaque à l'arme chimique du 21 août ».

    Célébrité du monde journalistique, Seymour Hersh s'est vu décerner le prix Pulitzer en 1970 pour sa couverture de la guerre du Vietnam, en particulier la révélation du massacre de My Lai perpétré en 1968 par l'armée américaine contre des centaines de civils. Cette fois, son article sur la Syrie a été refusé par le Washington Post, le quotidien estimant que les sources utilisées « ne correspondent pas à [ses] normes ». Il n'a pas non plus été publié dans le New Yorker, magazine dont M. Hersh est un contributeur habituel.

    Seymour Hersh suggère que les raisons pour lesquelles Barack Obama a finalement renoncé in extremis à frapper le régime seraient à rechercher dans les informations contradictoires qui lui seraient parvenues sur la véritable origine de l'attaque chimique.

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    Dernière mise à jour : 01/08/2014 - Nombre visiteurs : 8138045
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