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    Manifestations et colère après la mort d’un bébé palestinien dans un incendie criminel

    La mort d’Ali Saad Dawabsha, un enfant palestinien de 18 mois dans un incendie provoqué, selon la police, par des colons israéliens, a poussé des milliers de Palestiniens dans la rue en Cisjordanie occupée et à Gaza, vendredi 31 juillet.

    Dans le village de Douma, près de Naplouse, où le bébé est mort, des centaines de personnes ont participé à ses funérailles, parmi lesquelles le premier ministre palestinien, Rami Hamdallah. Ce dernier a exhorté « la communauté internationale à agir » alors que « chaque jour, les droits des Palestiniens sont violés en Cisjordanie et que des martyrs tombent ».

    Sur les murs de la maison, le mot « Vengeance » en hébreu

    Le cortège est parti de la maison des Dawabsha, une petite habitation dont seuls les murs en béton subsistaient après l’attaque, tandis que l’intérieur n’était qu’un vaste tas de débris carbonisés. Ici ou là, restaient des photos de la famille, dont celles du bébé, rongées par les flammes, ainsi que quelques affaires, dont un biberon. A l’extérieur, les graffitis en hébreu des colons barraient encore les murs – « Vive le messie », « Vengeance » et « Le prix à payer », proclamaient-ils. Fait exceptionnel, le président israélien Reuven Rivlin a annoncé qu’il se rendrait à leur chevet en fin d’après-midi.

    A Hébron, la grande ville du sud de la Cisjordanie où les tensions avec les colons sont les plus vives, des centaines de Palestiniens ont manifesté. Les protestations ont ensuite dégénéré, des manifestants jetant des pierres sur les soldats israéliens, qui répliquaient avec des tirs de grenades lacrymogènes et assourdissantes. Des centaines de personnes se sont également rassemblées à l’issue de la prière hebdomadaire sur l’esplanade des mosquées, à Jérusalem.

    Des renforts de l’armée israélienne ont été dépêchés près de Naplouse pour tenter de retrouver les agresseurs, présentés par les autorités comme « deux terroristes masqués », et éviter une explosion de violence.

    « Nous pensons que cette attaque a des motivations nationalistes », a confirmé Luba Samri, porte-parole de la police israélienne. Il s’agit de l’attaque la plus grave lancée par des extrémistes israéliens contre des Palestiniens depuis un an, lorsqu’un adolescent arabe avait été brûlé vif à Jérusalem. Cette attaque avait suivi la mort de trois jeunes Israéliens assassinés en Cisjordanie.

    Nétanyahou dénonce un « acte terroriste »

    Depuis des années, des militants d’extrême droite et des colons israéliens se livrent à des agressions et à des actes de vandalisme contre des Palestiniens et des Arabes israéliens. La destruction cette semaine de deux immeubles illégaux à Beit El, décidée par la Cour suprême israélienne, a provoqué la colère des colons, même si le gouvernement israélien a annoncé la construction immédiate de 300 logements dans cette colonie.

    Le président palestinien, Mahmoud Abbas, a demandé la saisie de la Cour pénale internationale (CPI). Nabil Abou Rdainah, un de ses porte-parole, cité par l’agence de presse officielle palestinienne Wafa, a ajouté :

    « Un tel crime n’aurait pas été commis si le gouvernement israélien n’insistait pas pour que la colonisation se poursuive et pour protéger les colons. »

    Le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, a appelé Mahmoud Abbas avec lequel il n’entretient habituellement pas de contact. Aussitôt après cette attaque à l’aube, il s’est lui dit « choqué par cet acte horrible » et a dénoncé un « acte terroriste ».

    D’autres responsables politiques israéliens ont condamné cet incendie. Le ministre de la défense, Moshé Yaalon, a promis que les forces de sécurité poursuivraient les auteurs de cette attaque « jusqu’à ce qu’elles mettent la main sur eux ». La chef de la diplomatie européenne, Federica Mogherini, a appelé à « la tolérance zéro pour les violences des colons ».

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    Dernière mise à jour : 01/08/2014 - Nombre visiteurs : 8154612
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