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    Un soldat israélien placé en détention après avoir tiré sur un Palestinien au sol

    VIDÉO - Des images filmées par une ONG montrent un militaire viser un homme blessé. Peu avant, le Palestinien aurait, avec un complice, poignardé un soldat. L'armée qui considère l'événement comme «une grave violation de ses valeurs».

    Correspondant à Jérusalem

    Un soldat israélien a été arrêté, ce jeudi, pour son implication présumée dans le meurtre d'un Palestinien, après la diffusion d'une vidéo tournée peu auparavant dans le centre historique d'Hébron (Cisjordanie occupée). Sur ces images, diffusées par l'ONG israélienne B'Tselem, un militaire arme son fusil d'assaut puis semble tirer une balle dans la tête d'un jeune homme qui, déjà blessé, gisait au sol depuis plusieurs minutes. «L'armée considère cet incident comme une grave violation de ses valeurs, de sa conduite et de ses règles», a déclaré dans l'après-midi le lieutenant-colonel Peter Lerner, porte-parole militaire, avant de préciser que le suspect avait été placé en détention.

    Selon l'armée israélienne, cet incident est intervenu après que deux Palestiniens ont poignardé un soldat à l'entrée d'un quartier où résident plusieurs dizaines de colons juifs. Les militaires ont aussitôt riposté, tuant l'un des assaillants et blessant le second. Sur la vidéo tournée par un volontaire palestinien qui travaille pour B'Tselem, le jeune homme est couché par terre et semble sérieusement touché, mais il bouge encore. Une dizaine de soldats s'affairent autour de lui, tandis qu'aucun des secouristes présents ne se soucie de lui prêter secours. Un militaire, posté quelques mètres plus loin, le met soudain en joue. Le coup de feu n'a pas semblé déclencher davantage de réactions.

    «L'indifférence manifeste des soldats et des officiers témoins de la scène est presque plus choquante que l'exécution de ce Palestinien qui ne représentait à l'évidence plus aucune menace», déplore Sarit Michaeli, responsable de l'ONG B'Tselem, qui ajoute: «Après six mois de violences, plus personne ne semble être choqué par ce genre de scène.» Le ministre de la Défense, Moshe Yaaln, a pour sa part assuré que l'auteur du tir serait puni avec «la plus grande sévérité». «Nous ne devons jamais permettre, même quand notre sang bouillonne, qu'on perde son calme», a-t-il ajouté. On ignore en revanche le sort que l'armée entend réserver aux officiers témoins de la scène.

    Usage excessif de la force.

    L'affaire, quoi qu'il en soit, menace de raviver les critiques récemment formulées contre la police et l'armée israélienne. Depuis le début des violences, qui ont coûté la vie à 28 Israéliens et 190 Palestiniens dont un grand nombre d'assaillants, celles-ci ont à plusieurs reprises été accusées de faire un usage excessif de la force. Il y a un mois tout juste, le chef d'état-major a mis en garde contre les risques de dérive. «Lorsqu'une fille de 13 ans tient des ciseaux ou un couteau et qu'il y a une distance entre elle et les soldats, je ne veux pas voir un militaire ouvrir le feu et vider son chargeur - même si elle a commis un acte très grave», a notamment prévenu le général Gadi Eizenkot.

    Ces dernières semaines, des ONG classées à gauche ont accusé plusieurs membres du gouvernement d'encourager les citoyens à se faire justice eux-mêmes face aux auteurs palestiniens d'attaques au couteau. Le maire de Jérusalem, Nir Barkat, a ainsi demandé à ses administrés de se munir de leurs armes lorsqu'ils sortent de chez eux afin de pouvoir intervenir en cas d'agression. Ayman Odeh, chef de file des députés arabes israéliens, a estimé jeudi soir qu'«Israël est devenu un endroit où des exécutions sont conduites en public avec l'encouragement de la foule».

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    Dernière mise à jour : 01/08/2014 - Nombre visiteurs : 8156713
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