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    Colonies israéliennes en Cisjordanie : près d’un demi-siècle d’installations illégales

    L’ONU a condamné fin décembre la colonisation de la Cisjordanie par Israël, une situation qui perdure depuis la fin de la guerre des Six Jours en 1967.

    Le vote du Conseil de sécurité de l’ONU fin décembre sur la résolution 2334 et la condamnation de la colonisation de la Cisjordanie et de Jérusalem-Est a replacé le projecteur sur la politique de colonisation des territoires palestiniens par Israël.

    Débutée peu après la fin de la guerre des Six Jours en 1967, la colonisation de la Cisjordanie n’a en fait jamais connu de recul. Ni avant ou après les accords d’Oslo en 1993, ni après le déclenchement de la seconde intifada en 2000, ni même après la décision d’Ariel Sharon d’évacuer toutes les colonies dans la bande de Gaza en 2005.

    Au contraire, la proportion de colons au sein de la population nationale israélienne ne cesse de croître : de 0,05 % en 1972 (avec 1 500 colons) à 4,56 % en 2015 (avec 385 900 colons), soit une croissance constante de 12 500 nouveaux colons en moyenne chaque année depuis vingt ans, et ce sans compter ceux de Jérusalem-Est. L’équivalent de la population de la ville de Guéret, dans la Creuse.

    L’association Peace Now, qui mesure et suit l’évolution de l’installation des colonies en Cisjordanie, les classe dans trois catégories :

    1. ultraorthodoxe : désigne une colonie fondée dans un but religieux pour vivre en marge de la société moderne, le plus souvent à un moment où les infrastructures qui existaient alors pour les ultraorthodoxes étaient chères ou surchargées ;

    2. nationaliste : se réfère à une colonie installée pour revendiquer la terre au nom d’un droit divin ou nationaliste d’un « Grand Israël », le plus souvent ces colonies ou ces avant-postes se trouvent au cœur de la Cisjordanie ;

    3. qualité de vie : désigne le plus souvent des colonies qui attirent des habitants pour des raisons économiques ; mais elles recouvrent un large spectre de réalités différentes, d’autant qu’elles sont le plus souvent fondées par des ultraorthodoxes ou des nationalistes.

    Evolution légale et fait accompli

    L’installation d’une colonie répond à un processus juridique complexe du côté de l’Etat hébreu. Si, juste après la guerre des Six Jours en 1967, de rares colonies sont installées par le gouvernement dans des zones peu ou pas peuplées et récemment conquises, à partir du début des années 1970, des colons procèdent à des installations illégales même aux yeux du droit israélien.

    Entre les colonies pérennes, installées le plus souvent à proximité de la ligne d’armistice de 1967, et légalisées au fur et à mesure par la justice israélienne – mais pas par la communauté internationale –, il existe des avant-postes. Ces avant-postes sauvages ne sont pas reconnus par l’Etat – mais sont le plus souvent tout de même protégés par l’armée – et sont parfois démantelés à grands frais. Ces avant-postes ont été tous installés après les accords d’Oslo de 1993, alors que Tel-Aviv s’était engagé à ne plus autoriser de nouvelles installations.

    Avec la construction, à partir de 2002, du « mur de séparation » entre le territoire israélien et la Cisjordanie qui doit atteindre une longueur de 700 km, c’est 8,5 % du territoire palestinien qui se retrouve désormais côté israélien, avec un grand nombre de colonies. Le tracé de ce mur, dont l’ONU condamne « l’impact humanitaire dramatique », n’épouse que sur 20 % de sa longueur le tracé de la « ligne verte », la ligne d’armistice issue de la guerre israélo-arabe de 1949.

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    Dernière mise à jour : 01/08/2014 - Nombre visiteurs : 8138008
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