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    Trump et Nétanyahou enterrent la «solution de deux États»

    Les deux dirigeants envisagent d'inclure la question palestinienne dans un accord de paix régional.

    L'apparition de Donald Trump et Benyamin Nétanyahou côte à côte à la Maison-Blanche mercredi a résumé le message principal de leur premier rendez-vous officiel: l'alliance israélo-américaine sort de l'ère glaciaire où l'avait plongée Barack Obama, soupçonné de penchants propalestiniens. Puisqu'il s'agit avant tout de «changer le théâtre politique de la relation», il importe peu que la conférence de presse commune ait précédé les entretiens entre les deux hommes.

    Le président américain et le Premier ministre israélien n'en ont pas eu besoin pour affirmer le «lien indestructible» qui unit leurs deux pays, affichant des positions très proches sur l'Iran et sur le processus de paix au Proche-Orient. Donald Trump a de nouveau critiqué l'accord nucléaire avec Téhéran comme «le pire (qu'il) ait jamais vu», sans toutefois le dénoncer. «J'ai déjà pris de nouvelles sanctions et je ferai plus pour empêcher que l'Iran puisse jamais, jamais développer une arme nucléaire». Benyamin Nétanyahou a salué «sa clarté sur la nécessité de tenir tête au régime terroriste iranien».

    Le «négociateur en chef» américain voit un accord de paix au Proche-Orient comme «le deal suprême». Il a confié cette «mission impossible» à son gendre, Jared Kushner, 36 ans, juif orthodoxe proche d'Israël et du mouvement des colons, qui connaît Nétanyahou, un ami de son père, depuis l'enfance. Ses premières consultations ont inclus des ambassadeurs arabes à Washington, en particulier celui des Émirats arabes unis, Youssef al-Otaiba. L'idée de Kushner est de voir plus grand que le rapport de force israélo-palestinien, diluant les complexités de la relation bilatérale dans un accord de paix israélo-arabe incluant l'Arabie saoudite et les monarchies du Golfe.

    Trump et Nétanyahou ont confirmé le projet mercredi. «Il y a une chance de parvenir à un accord beaucoup plus large que simplement entre Israéliens et Palestiniens, englobant beaucoup d'autres pays», a déclaré le président, y voyant une stratégie «à laquelle personne n'avait pensé avant», quoi qu'elle reprenne l'initiative de paix arabe de 2005. «Pour la première fois, les pays arabes ne voient pas Israël comme un ennemi, mais de plus en plus comme un allié, a renchéri le Premier ministre. Il y a là une opportunité sans précédent que, je l'espère, nous pourrons saisir.»

    Dans cette logique, la nouvelle Administration ne se sent plus tenue par la solution de deux États, qui forme le socle des efforts de paix depuis les accords d'Oslo de 1993. «Je peux vivre avec un ou deux États, a badiné Trump. J'aime celui qu'on a aujourd'hui.» Un haut responsable de la Maison-Blanche avait expliqué avant la rencontre: «Nous n'allons pas dicter les termes de la paix. Une solution de deux États qui n'apporterait pas la paix n'est pas un objectif que quiconque voudrait atteindre.» Reste-t-elle la voie privilégiée d'un règlement? «Peut-être, peut-être pas, ce n'est pas à nous d'imposer cette vision», dit l'entourage de Trump, rompant avec les trois Administrations précédentes.

    Les dirigeants palestiniens ont accueilli avec inquiétude cette remise en cause. Le ministère des Affaires étrangères s'est ému «d'une inflexion dangereuse». Hanan Ashrawi, haut responsable de l'OLP, a dénoncé «une déclaration irresponsable qui ne fait pas avancer la paix». Saeb Erekat, qui a participé à toutes les négociations avec Israël depuis vingt-cinq ans, estime que «saper la solution des deux États serait un désastre et une tragédie tant pour les Israéliens que pour les Palestiniens». La «seule alternative», souligne-t-il en effet, «c'est un État démocratique et laïc dans lequel chrétiens, musulmans et juifs auront les mêmes droits» - sauf à créer «un régime d'apartheid inacceptable en 2017».

    «Lever un peu le pied»

    Aucun contact direct n'a encore eu lieu entre le locataire de la Maison-Blanche et le président palestinien, Mahmoud Abbas. Selon le quotidien Haaretz, cela n'a pas empêché Trump d'annoncer à Nétanyahou: «Les Palestiniens feront des concessions.» Le président américain a aussi appelé Israël à en faire: «J'aimerais vous voir lever un peu le pied» sur la colonisation, a-t-il dit au Premier ministre. Reprenant la terminologie en vigueur sous George Bush, un communiqué de la Maison-Blanche avait postulé la semaine dernière que l'extension des implantations juives en Cisjordanie n'est pas en soi «un obstacle à la paix», mais qu'elle «n'aide pas».

    Quant au transfert de l'ambassade de Tel-Aviv à Jérusalem, jusqu'ici reporté à l'avènement de la paix, «j'aimerais le faire et je me penche sur la question avec attention», a dit Trump. Mais ce «n'est pas une décision facile», a-t-il avoué au journal israélien Israel Hayom.

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    Dernière mise à jour : 01/08/2014 - Nombre visiteurs : 8136425
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