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    Islam : L'ennemi fabriqué

    « Viendra un temps où les responsables des crimes contre l’humanité, qui ont accompagné le conflit israélo-palestinien et d’autres conflits de notre époque, seront appelés à répondre devant les tribunaux des hommes ou de l’histoire, avec leurs complices et tous ceux qui, en Occident, ont choisi le silence, la lâcheté et l’opportunisme ». (*)

    Les va-t-en guerre se sont appuyés sur des attentats isolés, aux origines mal élucidées, pour incriminer tout à la fois, Oussama Ben Laden, Saddam Hussein, les Palestiniens, les « musulmans » en général, et influer sur notre perception.

    Pour justifier leurs guerres unilatérales, et légaliser, sous le masque d’une « guerre mondiale au terrorisme », leurs violations des droits des peuples et du droit international, il leur fallait commencer par mentir et fabriquer un ennemi.

    Est-il besoin de rappeler que, avant d’envahir l’Irak en 2003, l’administration Bush avait présenté de faux documents de façon à accréditer la possession d’« armes de destruction massive » par le Président Saddam Hussein et une responsabilité irakienne dans les attentats du 11 septembre 2001 ?

    Cette falsification monstrueuse n’était que l’un des innombrables mensonges répandus pour entraîner le monde entier dans des guerres criminelles à répétition.

    Depuis 2005, grâce à l’enquête confiée par le Conseil de l’Europe au sénateur suisse Dick Marty, nous savons comment, dans le cadre de cette prétendue « guerre au terrorisme », les officiers de la CIA et du FBI ont fait transférer dans des prisons secrètes, pour y être sauvagement torturés, nombre de musulmans kidnappés au hasard. Nous savons également comment des pays européens ont étroitement participé à ces activités, contraires aux principes fondamentaux dont ils se réclament.

    Mais nous sommes très loin d’imaginer toute la mesure dans laquelle ces pouvoirs se servent de journalistes et d’agences de « relations publiques » pour répandre la peur de façon à imposer une fausse perception des choses.

    « On est dans un moment épouvantable. Le milieu intellectuel parisien est dans une dérive parareligieuse, dans une islamophobie latente (…) Il n’y a aucune raison d’avoir peur de l’Islam » répondait l’intellectuel français Emmanuel Todd au journaliste qui lui demandait s’il n’avait pas "peur des musulmans".

    Pourtant, en Occident, cette peur des musulmans est bien là, palpable.

    Il a suffi aux idéologues, adeptes du « choc des civilisations », d’associer l’Islam au « terrorisme », le port du voile au « fanatisme », pour distiller insidieusement un sentiment d’insécurité et créer un profond rejet contre cette religion. On doit malheureusement constater que la majorité des grands médias ont fait largement écho à leurs arguments racistes – délibérément ou par ignorance – contribuant ainsi à amplifier cette vaste intoxication.

    Nous en sommes les témoins directs. Des journalistes, des journaux à grand tirage, des présentateurs télévisés, ont abusé de manière stupéfiante de leur position.

    Chacun de nous peut se souvenir de tel ou tel commentateur, ou envoyé spécial en Irak ou en Palestine, qualifiant de « terroristes » ceux qui se dressaient contre l’envahisseur, alors qu’il s’agissait de résistants. Ou encore de tel autre journaliste faisant systématiquement passer des idées grotesques, sur le voile et la « charia » (la loi musulmane), pour entretenir l’impression que les musulmans « ne sont pas comme nous », n’acceptent pas « nos » valeurs, saisissant toute occasion de les associer au « fanatisme », à l’« arriération », à l’« oppression » de la femme.

    Sans ces féroces campagnes de dénigrement de la culture et des traditions de la société arabe, le développement des préjugés islamophobes n’aurait jamais pu prendre une telle dimension. Et l’indifférence des gens demeurer si totale, malgré les images insoutenables de détenus torturés, ou de civils déchiquetés par les bombardements, en Palestine, au Liban, en Irak, en Afghanistan.

    Il faut appeler les choses par leur nom. Ce qui nous a été présenté comme une guerre pour « restaurer la loi et la sécurité », était ni plus ni moins une guerre islamophobe. Une guerre totalement instrumentalisée par des intervenants dévoués à la défense des intérêts d’Israël au Moyen Orient avant tout.

    Dans des pays comme la Suisse ou l’Italie, par exemple, où l’on n’avait jamais connu d’attentats pouvant être attribués à des Arabes ou à des musulmans, des personnes qui n’avaient rien à se reprocher, ont été ciblées en raison de leur appartenance religieuse. Et – dans tous les milieux sociopolitiques – dès les années 2000 surtout, les gens ont commencé à regarder avec de plus en plus de méfiance les femmes portant le foulard et les fidèles qui fréquentaient les mosquées.

    Cette criminalisation, consciente ou non, d’une population importante (l’Union européenne compte 15 millions de musulmans), avait une motivation éminemment politique. Elle devait préparer l’opinion publique à adhérer à la guerre ou à l’accepter.

    La criminalisation des musulmans a servi à cela : à conditionner l’opinion pour que nul n’aille s’apitoyer sur les souffrances que nos « défenseurs des libertés » leur faisaient endurer ; et aussi à préserver les criminels étatiques de toute critique.

    Cette politique cynique, à laquelle des journalistes asservis ont indéniablement contribué, porte un nom : « stratégie de la tension ». Une stratégie qui consiste à cibler et dénigrer des citoyens ordinaires, -ici des musulmans respectueux des lois- à les accuser de choses absurdes et, le moment venu, à leur attribuer les provocations ou les attentats que des agents clandestins étatiques ont préparés à cet effet, ou – et cela se produit plus souvent qu’on ne l’imagine- ont parfois eux-mêmes perpétrés.

    Ce n’est pas une fiction. Dans un ouvrage intitulé « Les armées secrètes de l’OTAN », l’historien suisse Daniele Ganser a montré comment, durant la « guerre froide », les Etats-Unis, et leurs alliés européens, se sont servis d’un réseau clandestin formé par l’OTAN, en association avec la CIA, appelé « Gladio », pour fomenter des attentats meurtriers et ensuite les attribuer aux communistes. Vincenzo Vinciguerra, qui a participé à la préparation de ces attentats à la bombe contre des innocents, a confirmé par la suite que le but recherché par ces massacres était de provoquer la panique et de pousser les autorités vers un régime autoritaire.

    Aujourd’hui, les mêmes manipulations ne sont-elles pas toujours à l’œuvre, à notre insu ?

    Mais, cette fois, les manipulateurs étatiques ne ciblent plus les gauchistes et les communistes, comme durant les années 60-80 ; ils ciblent les Arabes et les musulmans. Chaque attentat est tout de suite mis à profit par ces « spécialistes du terrorisme », appelés à les commenter et les expliquer, pour relancer le débat et accroître la méfiance vis-à-vis de l’Islam.

    Il n’y a, en général, aucune réaction pour contester l’arbitraire et les falsifications. Il est donc d’autant plus aisé, de répandre des fausses nouvelles, que les médias traditionnels ne montrent aucune propension à aller enquêter, comme il se devrait, pour vérifier si les versions officielles sont plausibles.

    Les citoyens, pris dans la désinformation, sont loin de s’imaginer que leurs autorités, aidées par le quatrième pouvoir, pourraient tremper, de près ou de loin, dans la mise en place de stratégies contraires à leur intérêt, et on les comprend.

    Mais, aujourd’hui, quelque chose est en train de changer : les victimes commencent à sortir la tête de l’eau et à parler. Et, pour certaines d’entre elles, à exprimer leur amertume vis-à-vis de ces journalistes et journaux qui ont été à l’origine de leur descente aux enfers. Il est urgent de les écouter. Et de lever le voile sur cette sombre période.

    (*) ISM-Italia

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    Dernière mise à jour : 01/08/2014 - Nombre visiteurs : 8200550
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