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    A. Ibrahim : jazzman africain number one !

    Portrait. Figure emblématique du jazz sud-africain des années cinquante, Abdullah Ibrahim est considéré depuis quatre décennies comme l’un des maîtres du clavier au même titre que les géants américains Ahmad Jamal, Herbie Hancock ou Keith Jarreth. Abdullah Ibrahim se produira en solo vendredi 13 mars au Théâtre de Saint Gilles. Du grand jazz en perspective ! Un rendez-vous musical à ne rater sous aucun prétexte !

    Des bars de la banlieue du Cap, sa ville natale, au Festival de Newport via le Carnegie Hall de New York et une multitude de concerts et de tournées en Europe et en Asie, le pianiste sud-africain Abdullah Ibrahim a traversé un demi-siècle de l’histoire du jazz tout en parcourant le monde aux côté des plus grands. “A mes débuts, raconte Abdullah, je jouais du boogie-woogie. Sa structure est assez proche de nos chants traditionnels sud-africains. En réalité, je n’ai jamais considéré le jazz comme étranger, c’était la musique de mes frères et sœurs dans une autre partie du monde”. En 1962, Abdullah Ibrahim qui s’appelle encore Dollar Brand quitte l’Afrique du Sud pour l’Europe à la fois pour fuir la ségrégation raciale et les humiliations de l’apartheid et pour progresser dans sa connaissance du jazz. Il n’a pas trente ans. A cette époque sa musique est fortement imprégnée de spiritualité, une spiritualité sans doute héritée de sa mère qui dirigeait la chorale de l’église. En 1968, Abdullah Ibrahim se convertit à l’Islam qu’il considère comme “le code de vie de l’homme moderne”.

    Parrainé par Duke Ellington

    A Zurich, première escale de son exil européen, la chance sourit à Abdullah sous les traits de Duke Ellington. Le prestigieux pianiste et chef d’orchestre, après son concert dans l’austère cité helvète, se mêle a l’assistance du club Africana où se produit le pianiste du Cap. Enthousiasmé par la musique originale du pianiste sud-africain, cocktail détonnant d’airs traditionnels africains, de mélodies indiennes et chinoises, de rythm & blues et de soul, Duke l’invite à le suivre lui et sa future épouse Bea Benjamin d’abord à Paris, puis à New York où le jeune couple décide de s’installer. Il y restera 3 ans.

    Retour aux sources

    Fort du parrainage du “Duke”, Abdullah donne un concert en solo au Carnegie Hall de New York, puis se produit au Festival de Newport et se voit confier, pour une tournée de cinq galas, le piano de l’orchestre Ellington ! Dans le même temps, il intègre le groupe du fabuleux batteur Elvin Jones ! C’est la consécration pour le pianiste sud-africain. La vie d’Abdullah est rythmée par une série d’allers et retours entre l’Amérique, l’Europe et l’Asie. A New York, il livre son premier duo avec Max Roach qu’il rejoindra en France au festival de Coutances, en Normandie. A Tokyo, il dialogue avec Archie Shepp, avant de réaliser son rêve profond : créer une école de musique africaine au Cap, l’Ekaya Music et la Jazz Academy à Johannesburg. C’est en Afrique du Sud, son pays d’origine, qu’Abdullah Ibrahim aime vivre. Son besoin de se ressourcer est vital : “coupée de ses racines la musique perd sa raison d’être” affirme-t-il avec force. Un musicien de renommée internationale à découvrir ! Ecoutez “Senzo” (“ancêtre” en japonais) le dernier album que vient d’enregistrer à Tokyo Abdullah à la veille de ses 75 ans (CD Intuition/ Sphinx). Dans la forme dépouillée du solo, le pianiste sud-africain raconte avec une sobriété lumineuse sa propre histoire des “townships” à Monk et à Coltrane, sans oublier Ellington : une confession émouvante qui s’écoute, se danse, se chante et se vit, comme emportée par un souffle lyrique quasi-mystique...

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    Dernière mise à jour : 01/08/2014 - Nombre visiteurs : 8133387
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