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    O. Bongo le « partenaire » de la France est mort

    Le président Omar Bongo, le plus ancien dictateur africain, est mort lundi 8 juin en Espagne à l’âge de 73 ans. Durant 41 années à la tête du Gabon, il aura amassé une immense fortune personnelle et servi de partenaire privilégié de la France en Afrique occidentale.
    Au-delà du décès du dirigeant d’Afrique occidentale, la mort d’Omar Bongo a réveillé de vieilles polémiques, quant au financement de certaines campagnes électorales en France. Retour sur la vie d’un homme resté au pouvoir quatre décennies. Bilan de ses liens avec la France.

    Omar Bongo est né en 1935 dans une famille de paysans dans le sud-est du Gabon. Il a obtenu la vice-présidence de son pays nouvellement indépendant en 1960. En 1967, suite au décès inattendu du président, il devient chef de l’Etat. L’année suivante, il crée le Parti démocratique gabonais qui impose le monopartisme jusqu’en 1990 où il fut contrait d’accepter le multipartisme. De scrutins en scrutins, Omar Bongo a renforcé son autorité alors que l’opposition n’a cessé de dénoncer des élections frauduleuses. La dernière en date remonte 27 novembre 2005 où il a remporté 79,18% des suffrages.

    Sur le plan religieux, le leader n’a cessé de varier. Il n’a pas hésité pas à se faire baptiser catholique pour obtenir une audience avec le pape Paul VI puis à se convertir à l’Islam en 1993 pour se faire bien voir à l’OPEP.

    O. Bongo est un disciple de la première génération de dirigeants africains. Alors qu’il est en fonction, le pays connait un boom pétrolier, ce qui explique son mode de vie extravagant ainsi que celui de sa famille, dans un pays touché par la pauvreté. Il avait ainsi en sa possession des dizaines de propriétés de luxe à Paris et en Ile-de-France, palais présidentiels, voitures de collection...

    Comme d'autres dirigeants sur le continent, il a réduit au silence les dissidents, l'opposition et la presse. Mais, contrairement à d’autres, son régime autoritaire a été adouci par l'argent des champs pétrolifères. Sa méthode de conquête et de préservation du pouvoir visait plutôt à acheter ses adversaires qu’à les écraser complètement.

    Pour la France, il s’agissait d’un allié plus respectable que d'autres dans la région. La France maintient par exemple une base militaire dans la capitale, Libreville, a de vastes intérêts pétroliers dans le pays et a longtemps considéré M. Bongo comme « un partenaire », selon l'expression du président Nicolas Sarkozy.

    L'année dernière, ce dernier avait ainsi rétrogradé son ministre en charge de la Francophonie, Jean-Marie Bockel, après qu’il ait condamné une «dilapidation des fonds publics » par certains régimes africains, provoquant la colère d’Omar Bongo.

    Les liens entre les deux pays seraient tellement forts qu’ils ont poussé Eva Joly, nouvellement élue députée européenne et connue pour sa lutte contre la corruption, à déclarer : « c'était un président qui n'avait pas le souci de ses citoyens. Il a bien servi les intérêts de la France et des hommes politiques français ».

    « Nous savons tous précisément qu'Omar Bongo a financé de nombreuses campagnes électorales à droite mais aussi à gauche, parfois, peut-être. On l'a entendu dire. Je crains hélas que cela soit un peu vrai, y compris concernant la gauche », a pour sa part assuré le député PS André Vallini dans les couloirs de l'Assemblée nationale.

    Voilà de quoi alimenter la polémique pour les prochains jours.

    Au Gabon, peu après l’annonce du décès, le gouvernement a décidé lundi 8 juin la fermeture de l'aéroport international du pays et de toutes ses frontières terrestres et maritimes. Selon plusieurs journalistes sur place, l'ambiance semblait tendue. Les forces de sécurité ont pris position en face des principaux bâtiments gouvernementaux et des installations électriques. A l'annonce de la mort d'Omar Bongo, de nombreux gabonais ont entrepris de constituer des stocks de nourritures.

    La mort du leader, survenue dans un hôpital de Barcelone et causée par un arrêt cardiaque, a été confirmée par le gouvernement alors même qu’il assurait quelques heures auparavant que le leader était en excellente santé. Selon certaines sources, l’état de santé d’Omar Bongo s’était sérieusement détérioré au cours des dernières semaines, laissant penser qu’il pouvait être atteint d’un cancer.

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    Dernière mise à jour : 01/08/2014 - Nombre visiteurs : 8157033
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