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    Le marché du travail et l’islamophobie

    Les conclusions, rendues publiques ces derniers jours par la French-American Foundation et les deux instituts français de la statistique (INSEE) et de la démographique (INED), sont sans surprise mais sans appel. Les rapports soulignent la difficile intégration économique et sociale des immigrés et de leurs descendants en raison de leurs origines et de leur appartenance religieuse. Plus que tout autre groupe confessionnel, les musulmans sont les plus touchés par les discriminations.

    Alors que les immigrés et leurs descendants ne représentent que 22 % de la population adulte résidant en France métropolitaine, 40 % d’entre eux déclarent avoir déjà subi des discriminations contre seulement 10 % de l’ensemble de la population, selon l’enquête Trajectoire et Origine (TeO) réalisée en 2008 par l’INSEE (Institut national de la statistique et des études économiques) et l’INED (Institut national d’études démographiques).

    Présentée mardi 30 mars, l’enquête indique que le premier motif de discriminations est de loin l’origine (37 %), suivi par la couleur de peau (20 %), le sexe (17 %) et l’âge (12 %). Être Français ne protège décidément pas des discriminations. Les enfants d’immigrés, dont 98 % ont la nationalité française, rapportent plus de discriminations que leurs parents, quel que soit leur groupe d’appartenance « ethnico-raciale ».

    « N’avoir qu’un seul parent immigré, et non deux, diminue de moitié la probabilité de déclarer des discriminations, de 31 % à 17 % », ajoute l’étude de l’INED « Les discriminations : une question de minorités visibles ».

    Les entreprises françaises allergiques aux musulmans

    Les personnes d’origine extra-européenne ont davantage de soucis à se faire quand ils sont musulmans plutôt que chrétiens. Intitulé « Les Français musulmans sont-ils discriminés dans leur propre pays ? », le rapport de la French-American Foundation et de Sciences-Po prouve cette islamophobie silencieuse en procédant à des « testings » sur CV.

    L'objectif : « lever l’ambiguité », à savoir si les personnes issues des minorités visibles sont discriminées du fait de leurs origines ou de leur religion supposée en envoyant de fausses candidatures à l’adresse de vraies offres d’emploi. Similaires en tout point, les CV se sont vus simplement introduits des signaux d'appartenance confessionnelle liés au travail associatif.

    Ainsi, bien que Khadija la musulmane et Marie la chrétienne sont toutes deux d’origine sénégalaise, Khadija a 2,5 fois moins de chances d’être convoquée à un entretien d’embauche que Marie. À compétence égale, « les ménages musulmans ont un revenu mensuel inférieur de 400 euros en moyenne à celui des ménages chrétiens. La discrimination dont souffrent les candidats musulmans sur le marché du travail français semble donc avoir des répercussions concrètes sur leur niveau de vie », souligne le rapport. Le chômage et la précarité les guettent nettement plus que les juifs, les chrétiens ou encore les athées.

    « Une réalité dérangeante »

    « Dans la République française théoriquement laïque, les citoyens musulmans issus de l’immigration rencontrent des obstacles à l’intégration par l’accès à l’emploi bien plus élevés que leurs homologues chrétiens », concluent les chercheurs. L’égalité de traitement que doivent assurer entreprises et pouvoirs publics entre tous les citoyens d’une même nation fait donc défaut aux musulmans de France.

    De ce fait, l’INED et l’INSEE en particulier préconisent implicitement l’utilisation de statistiques ethniques pour valider totalement leurs analyses, d’une part, et lutter contre les discriminations, d'autre part. Néanmoins, cette question soulève bien des polémiques.

    Statistiques ou pas, l’État est fermement appelé à agir sur le terrain du racisme. Mais qu’attendre de lui quand il décide d’organiser un débat sur l’identité nationale dont on connait l’issue ? Mieux vaut tard que jamais.

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    Dernière mise à jour : 01/08/2014 - Nombre visiteurs : 8196403
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