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    Le fléau de la solitude s'empare des Français

    Selon une étude de la Fondation de France, la famille ne joue plus son rôle de soupape de sécurité et le travail ne favorise pas forcément des relations humaines de qualité. Conséquence : l'isolement est le lot quotidien de 4 millions de Français.

    « Famille, je vous hais ». Si André Gide aimait clamer son désamour de la famille, c'est pourtant l'étiolement de cette dernière qui reste aujourd'hui le principal facteur d'isolement. Parmi les 4 millions de Français déclarant se sentir seuls, 56% imputent leur mal-être à une rupture familiale, selon une étude de la Fondation de France dévoilée jeudi par Le Parisien. Le facteur famille a la particularité de transcender les âges : perte du conjoint pour les plus âgés et rupture sentimentale voire divorce pour les plus jeunes. Parfois, nul besoin d'accident de parcours pour qu'une personne brise les liens avec sa famille : un tiers des Français estiment que leurs relations familiales se résument à quelques rencontres annuelles.

    Complexes à cerner, les « nouvelles solitudes » - selon la formule de la psychiatre Marie-France Hirigoyen, prennent une forme pour le moins paradoxale. Paradoxe tout d'abord d'une « société de l'hypercommunication, qui nous abreuve de messages d'informations mais où le mode de communication virtuel prend le pas sur les échanges intimes », explique-t-elle.

    Paradoxe ensuite du monde du travail : la perte de l'emploi ou la mise en retraite anticipée subie sont vécues comme « une mise de côté pour les quinquagénaires», poursuit la psychiatre. Selon elle, les hommes dans cette situation ne sont pas rares à opter pour une stratégie d'évitement : «Ils ne voient plus leurs voisins ni leurs amis afin de ne pas leur révéler leur inactivité. »

    « Les femmes sont de plus en plus exigeantes »

    En contrepartie, l'univers professionnel est loin d'être un brise-glace : 20% des personnes interrogées n'ont pas de relations sociales avec leurs collègues. En cause : la pression psychologique exercée sur les travailleurs. Alors que «le collègue devient facilement un rival», la généralisation des open spaces n'a pas amélioré la donne. Comble de l'ironie, c'est dans «cet espace ouvert censé inviter à l'échange qu'il ne faut pas parler pour ne pas gêner et que l'on communique par l'Intranet ou par messages en allant à l'essentiel. Le temps des palabres est révolu», résume la spécialiste.

    Paradoxe enfin du rapport au célibat. Si les femmes sont plus nombreuses à demander le divorce, elles constituent aussi le plus gros bataillon de solitaires. 40% des femmes de 35-49 ans souffriraient d'isolement, contre 28% des hommes du même âge, selon un sondage TNS Sofres réalisé pour le journal La Croix. «Les femmes sont de plus en plus exigeantes, confirme Marie-France Hirigoyen. Elles veulent un compagnon, mais ne veulent pas forcément vivre le quotidien du couple.» Leur profil-type ? Celui de la citadine active qu'Alain Souchon avait déjà croqué dans sa chanson «Ultramoderne solitude», où se rendre «boulevard Haussmann à cinq heures» suffit à s'en faire une idée.

    Un tiers des moins de 25 ans touchés

    Peut-être une conséquence de la crise, le sentiment de solitude progresse selon 78% des Français. Mais leur vision des personnes concernées est erronée : pour 9 personnes sur 10, l'isolement serait d'abord le lot des personnes âgées. Mais les statistiques laissent entrevoir des résultats contraires. Un tiers des moins de 25 ans se disent touchés par la solitude, contre 28% des seniors.

    La solitude, une fatalité ? «Très souvent, les patients que je reçois se comportent de manière passive», concède la psychiatre. Pour inverser la tendance, elle a un credo : s'occuper des autres. «Ils se plaignent que l'on n'aille pas vers eux mais ils ne vont pas vers les autres», observe-t-elle.

    Aller vers les autres, c'est ce que proposent de nombreuses associations, à l'instar de Voisins solidaires, dont la vocation est d'impliquer les habitants dans leur vie de quartier. L'étude de la Fondation de France rappelle que 12% des sondés n'ont aucun contact avec leurs voisins. Plus innovante, la colocation entre seniors, développée en France à travers une initiative au nom branché Cocon3s - sous l'impulsion d'une association basée dans le Gard. L'idée vient des pays du nord de l'Europe et connaît un succès durable en Allemagne. De la solitude naîtront peut-être des Auberges espagnoles d'âmes lasses d'être esseulées.

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    Dernière mise à jour : 01/08/2014 - Nombre visiteurs : 8214315
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