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    Libye : l'armée tire, des témoins parlent de massacres

    Les tirs des avions de l'armée libyenne sur la capitale Tripoliet une opération commando menée contre certains manifestants auraient fait des centaines de morts. Un ministre a démissionné pour protester contre la violence de la répression et la situation est assez confuse.

    La répression se durcit de plus en plus en Libye. Selon la chaîne de télévision Al-Jezira, des avions et des hélicoptères de l'armée de l'air libyenne auraient ouvert le feu lundi en fin de journée sur des manifestants antigouvernementaux réunis dans divers quartiers de Tripoli, la capitale du pays, faisant plusieurs morts. La chaîne de télévision Al Arabiya annonce le chiffre de 160 morts. Selon un témoin cité par la chaîne qatarie, l'armée prend «pour cible tout ce qui bouge».

    Plus précisément, des affrontements meurtriers ont eu lieu dans les quartiers Fachloum et Tajoura, situés dans la banlieue de Tripoli, ont déclaré des habitants à l'AFP. «Ce que s'est passé aujourd'hui à Tajoura est un massacre. Des hommes armés tirent de manière aveugle», raconte l'un d'eux. Il précise que les mosquées du quartier diffusaient des appels au secours par le biais de haut-parleurs. A Fachloum, un témoin a indiqué que des hélicoptères avaient survolé le quartier pour faire descendre des mercenaires africains armés, qui ont tiré sur toutes les personnes se trouvant dans la rue. Il a fait état d'un grand nombre de morts.

    Dans l'après-midi, le ministre de la Justice, Moustapha Abdel Jalil, avait démissionné de son poste «pour protester contre l'usage excessif de la force» contre les manifestants.

    Selon des informations recueillies par la Fédération internationale des ligues de droits de l'Homme (FIDH), plusieurs villes du pays, dont Benghazi, seraient tombées lundi aux mains des manifestants à la suite de défections dans l'armée. Certains militaires se seraient ralliés au soulèvement contre Mouammar Kadhafi.

    Outre Benghazi, la fédération affirme que les localités de Tobrouk, à l'extrême est du pays, ainsi que celles de Misrata, Khoms, Tarhounah, Zeiten, Zaouia et Zouara, qui sont plus proches de la capitale, seraient également contrôlées par les manifestants. Des élements toutefois difficiles à confirmer, les informations étant dures à recouper et arrivant de manière parcellaire.

    A Zaouia, à 60 km à l'ouest de Tripoli, la police aurait elle aussi déserté la ville dès dimanche midi, après des affrontements entre pro et anti-Khadafi, ont rapporté des témoins. «Depuis hier, tous les magasins sont fermés, une maison de Kadhafi a été brûlée, des gens ont volé les voitures de policiers, il y a des braquages sur les routes», a raconté un homme âgé de 30 ans, dont les propos ont été confirmés par une dizaine de personnes. «Des Libyens brûlent tout ce qu'ils voient, s'attaquent aux établissements publics. Il y a des tirs, des gens avec des pistolets, on ne comprend pas qui tire, des policiers (en civil), des partisans ou des opposants à Kadhafi», a déclaré un autre témoin, qui dit avoir vu trois morts.

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    Parallèlement, la télévision d'Etat a annoncé lundi soir que les forces de sécurité libyennes menaient une opération contre «les repaires de saboteurs et de terroristes», sans plus de précisions. Selon la chaîne, qui évoque plusieurs morts au cours de cette intervention, les forces de sécurité appellent les citoyens à coopérer avec elles «pour restaurer la sécurité» dans le pays. Elle a également rapporté que fils de Mouammar Kadhafi, Seif Al-Islam, avait annoncé la création d'une commission d'enquête sur les violences, présidée par un juge libyen.

    Depuis le week end dernier, des informations, confuses et contradictoires elles aussi, évoquent un possible départ de Mouammar Kadhafi pour le Venezuela. Lundi, c'est le ministre britannique des Affaires étrangères, William Hague, qui a dit avoir eu vent d'informations dans ce sens, sans citer aucune source. Une information rapidement démentie par l'entourage du président vénézuélien, Hugo Chavez, et par le vice-ministre libyen des Affaires étrangères.

    Les bilans humains varient selon les sources. Il dépasse les 230 morts selon Human Rights Watch (HRW), qui se base sur des sources médicales. La FIDH, qui s'appuie sur les informations transmises par les ligues libyennes des droits de l'homme, avance quant à elle un bilan de 300 à 400 morts depuis le début du soulèvement.

    Le fils Khadafi menace la Libye d'une guerre civile

    Les émeutes ont gagné dès dimanche la capitale. Des tirs nourris ont notamment été entendus dans plusieurs quartiers de Tripoli dans la nuit de dimanche à lundi. Des témoins joints par téléphone ont rapporté que le siège d'une télévision et d'une radio publiques ont été saccagés dans la soirée par des manifestants. Près du centre-ville, la «salle du peuple», où se déroulent souvent des manifestations et des réunions officielles, a également été incendiée et une colonne de fumée s'élevait lundi matin au-dessus de cet important bâtiment gouvernemental, où les pompiers étaient toujours à l'oeuvre. Alors que des postes de polices ont aussi été incendiés, la FIDH a rapporté que le camp de Bab el Azizia, où vit le dirigeant libyen en périphérie de Tripoli, aurait également été attaqué dans la nuit. Enfin, des témoins ont indiqué que quatre navires de guerre étaient à quai lundi dans la capitale libyenne.

    Dimanche soir, pour la première fois, le régime a officiellement réagi par la voix de Seïf Al-Islam, un des fils du colonel Mouammar Kadhafi. Dans une allocution télévisée, il a crié au complot étranger contre la Libye, affirmant que les bilans donnés par «les médias étrangers» sont «très exagérés». Selon lui, le peuple doit choisir soit de construire une «nouvelle Libye», soit de plonger dans la «guerre civile».

    «Nous allons détruire les éléments de la sédition», a-t-il lancé, tout en promettant une constitution et de nouvelles lois libérales. «L'armée aura maintenant un rôle essentiel pour imposer la sécurité», a-t-il notamment déclaré. «La Libye est à un carrefour. Soit nous nous entendons aujourd'hui sur des réformes, soit nous ne pleurerons pas 84 morts, mais des milliers et il y aura des rivières de sang dans toute la Libye».

    L'UE appelle à la fin de la répression

    L'Union européenne organise le retour de ses citoyens. Les autorités françaises ont appelé lundi à la «cessation immédiate» des violences. Le chef de l'Etat, Nicolas Sarkozy, a condamné «l'usage inacceptable de la force» contre les manifestants en Libye et appelé à une «solution politique afin de répondre à l'aspiration du peuple libyen à la démocratie et à la liberté». Plusieurs entreprises françaises ont commencé à rapatrier leurs salariés.

    Pour protester contre la «violence contre les manifestants», le représentant permanent de la Libye auprès de la Ligue arabe a annoncé dimanche soir qu'il démissionnait de son poste pour rejoindre «la révolution». L'ambassadeur libyen en Inde lui a emboîté le pas lundi, tout comme un diplomate en Chine et trois employés de l'ambassade libyenne à Stockholm. Les Etats-Unis ont pour leur part ordonné le départ de Libye de leur personnel diplomatique «non essentiel».

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    Dernière mise à jour : 01/08/2014 - Nombre visiteurs : 8158466
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