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    La France soutient les Palestiniens à l'ONU

    Mahmoud Abbas présentera jeudi à l'Assemblée générale une résolution sur l'octroi à la Palestine du statut d'État observateur.

    Après quelques débats internes, la France va soutenir la démarche des Palestiniens pour rehausser leur statut à l'ONU. Ainsi qu'il l'avait annoncé, Mahmoud Abbas soumettra jeudi au vote des 193 États représentés à l'Assemblée générale des Nations unies une résolution sur l'octroi à l'Autorité palestinienne du statut d'État observateur (non-membre). Laurent Fabius, qui y avait déjà fait allusion la semaine dernière devant le Sénat, a confirmé mardi que «Paris répondra oui, par souci de cohérence» à la demande formulée par les Palestiniens. À l'Assemblée générale, où le droit de veto n'existe pas (contrairement au Conseil de sécurité), les Palestiniens sont assurés d'avoir gain de cause: ils doivent réunir 97 votes positifs (sur 193) et plus d'une centaine de pays ont d'ores et déjà pris position en leur faveur. Les États-Unis sont résolument contre.

    Pour Paris, une telle option n'allait pas de soi. À l'Élysée, on ne cachait pas que le moment choisi par les Palestiniens était «inopportun», à l'approche des élections israéliennes du 22 janvier prochain. La France, comme d'autres pays européens, a multiplié les démarches auprès de Mahmoud Abbas, en vain, pour différer ce vote.

    Côté français, on mettait surtout en garde contre les conséquences d'une telle initiative. Ainsi, côté français, Paris s'est attaché à ce que le projet de résolution, en circulation à New York depuis le début de novembre, souligne expressément «le besoin urgent d'une reprise et d'une accélération du processus de paix». Autre impératif, éviter que les Palestiniens n'uti­lisent leur statut renforcé pour actionner divers mécanismes, tel un recours à la Cour pénale internationale, pour incriminer Israël. Des discussions ont eu lieu autour de la mention du «système des Nations unies», c'est-à-dire la possibilité pour les Palestiniens d'intégrer les diverses agences de l'Organisation et surtout de bénéficier de ses leviers juridiques. Toutefois, ainsi que le souligne un expert, «il était difficilement envisageable pour les Palestiniens de restreindre des préroga­tives qui étaient précisément l'objectif de leur démarche». D'autres conséquences ont également été mises en avant, comme les représailles américaines. Washington est tenu par le Congrès de ne pas financer des organismes où siègent les Palestiniens. Les États-Unis ont ainsi privé l'Unesco de 22 % de son budget après l'admission de la Palestine comme État membre (approuvée par la France), l'an dernier.

    Engagement n° 59 de Hollande

    François Hollande avait manifestement ces craintes à l'esprit en recevant Benyamin Nétanyahou à l'Élysée, le 1er novembre dernier. Le chef de l'État avait surpris, prenant apparemment ses distances avec la démarche palestinienne, en déclarant préférer «les négociations aux déclarations». Certes, le candidat socialiste devenu président a pris explicitement parti pour l'État palestinien (son engagement no 59). Mais ses hésitations ont aussi puisé dans la vieille tradition de proximité entre le PS et l'État hébreu. Ne pas «braquer» Israël, «bien peser les risques et les gains» d'un vote qui «risque de handicaper un État palestinien ne bénéficiant ni du soutien américain, ni d'une reprise des négociations de paix», s'interrogeait-on dans l'entourage du chef de l'État.

    Sauver Mahmoud Abbas

    D'autres considérations ont finalement prévalu. D'abord la «cohérence» (dixit Laurent Fabius) du soutien à la démarche palestinienne, une fois celle-ci confirmée. Les cartes d'une diplomatie fran­çaise très enracinée dans le camp arabe ont été rebattues par le vent des révolutions qui a soufflé de Tunis au Caire. En 2011, Nicolas Sarkozy, proche d'Israël, a appuyé la Palestine à l'Unesco et préconisé à Mahmoud Abbas un «plan B», - passer par l'Assemblée générale de l'ONU, la voie du Conseil de sécurité étant obstruée par le veto américain. Un an plus tard, il aurait été difficile de ne pas accorder un message de soutien à Abbas, plus affaibli que jamais, et aux Palestiniens modérés, au moment où le Hamas, fort de sa dernière confrontation avec Israël, tient le haut du pavé à Gaza. L'opinion publique a pu jouer également, sur cette thématique pro-orientale ultrasensible. Selon un récent sondage de l'ONG Avaaz, 78 % des Français estiment que les Palestiniens ont droit à leur État. Plusieurs pétitions de parlementaires et de personnalités de gauche sont parvenues ces jours-ci à l'Élysée. En revanche, pour un représentant de la communauté juive, «ce vote ne changera rien, sinon créer des attentes palestiniennes qui vont forcément être déçues».

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    Dernière mise à jour : 01/08/2014 - Nombre visiteurs : 8159536
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