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    Un long déclin

    Le déclin progressif de l’empire Ottoman a tout d’abord débuté par une longue période de stagnation, durant laquelle de nombreux pays furent soient récupérés par leurs ennemis directs (comme pour les Balkans qui furent repris par les Autrichiens, ou les grecs qui récupérent leur indépendance en 1829), ou proclamèrent leur indépendance vis-à-vis de l’empire de leur propre chef, comme ce fut le cas pour l’Egypte et l’Algérie, bien que ces dernières restèrent sous influence respectivement de l’Angleterre et de la France. Après la victoire ottomane contre la Russie à l’issu de la campagne de Prusse en 1711, le traité de Passarowtiz permis d’assurer une longue période de paix et de cesser le feu, qui durera jusqu’en 1730.

    Les ottomans commencèrent également à développer de nouvelles techniques de fortifications, afin de mieux se protéger contre les volontés expansionnistes des européens. Cette prise de conscience de la nécessité de moderniser l’armée vint de Selim III (1761-1808), mais celle-ci se heurta aux refus des janissaires d’abandonner leur statut, qui leur permettait désormais de revendiquer un meilleur niveau de vie du fait de leur importance aux yeux de l’empire. Ce refus se transforma peu de temps après en une révolte générale du corps des janissaires en 1807, et qui coutera la vie au sultan Selim III. Son successeur, Mahmud II (1785-1839) ne laissera toutefois pas ce crime impuni, et massacra de façon impitoyable le corps des janissaires en 1826 (on parle alors de plus de 4000 morts).

    Cette volonté manifeste de l’empire ottoman de conserver son unité et de protéger ses frontières se traduira également par des alliances militaires avec certains pays européens comme la France, ou les Royaumes-Unis, qui d’ailleurs soutiendront les troupes ottomanes lors de la guerre de crimée de 1853 contre l’envahisseur russe.

    Sur le plan politique et social, l’empire ottoman commenca doucement à se moderniser à partir du début du 19ième siècle, en témoigne la rédaction de l’édit de Tanzimat en 1839, initiée par Mahmud II (1785-1839) et poursuivie par son fils Abdülmecit Ier (1823-1861), et qui constitua pour l’époque un début de constitution, malgré le maintien du pouvoir politique en dehors des mains des non-musulmans.

    Fin de l’empire Ottoman

    Ces premières réformes de l’empire Ottoman trouvèrent un écho peu de temps après, avec la rédaction de la première constitution, appelée en turc « Kanûn-i Esâsî » (littéralement « La Loi de Base » en français) le 23 Novembre 1876, à l’initiative des « Jeunes Ottomans », parti nationaliste de jeunes penseurs turcs aux volontés réformatrices. Ces derniers avaient pour la plupart suivis des études dans des universités occidentales et voulaient à terme poser les premières bases d’une monarchie constitutionnelle, dans le but évident de diminuer les pouvoirs du Sultan. Ce texte établissait toutefois des droits importants, comme la liberté de culte et l’égalité des citoyens, toutes confessions et origines ethniques confondues devant la loi.

    Aux origines de ce texte, il faut remonter au coup d’état de l’année 1876, où l’armée forca le sultan Abdülaziz (1830-1876) à abdiquer en faveur de Murad V (1840-1904). Cependant comme Murad V était atteint d’une maladie affectant ses fonctions mentales, il fut remplacer peu de temps après au profit d’un de ses proches, Abdülhamid II (1842-1918), à condition que ce denier accepte de déclarer une monarchie constitutionnelle, ce qui fut donc établi le 23 Novembre 1876. Toutefois le parlement ne survit pas plus de deux ans, et le sultanat, une fois rétabli, suspendit se dernier, sans toutefois l’abolir. La montée des nationalismes au 19ième siècle dans les différentes parties du monde, et notamment en Europe, continuèrent toutefois d’attiser les volontés des dissidents trucs, qui n’hésitaient pas à fonder leur propre parti politique.

    Sur le plan économique, la dette publique de l’Empire Ottoman aux banques européennes, contractée afin de faciliter le développement des architectures internes du pays (comme entre autre les voies de chemin de fer) mais également pour agrémenter les dépenses fastidueuses de la cour ottomane, devenait difficile à rembourser, obligeant la création d’un conseil de surveillance de la dette de l’empire ottoman. Sur le plan territoriale, l’empire ottoman était également fragilisé par la montée en puissance de pays tel que l’Autriche et la Russie, dont les visées expansionnistes ne pouvaient être satisfaites uniquement par la protection anglaise et française de l’empire ottoman, ces deux nations usant de leur influence politique pour garder la situation géopolitique stable (et accessoirement pour continuer à toucher leurs intérêts sur la dette publique ottomane, intérêts se montant alors à 12 millions de livres, soit alors plus de 50% du revenu annuel de l’empire)

    Le 3 juillet 1908, la révolution des jeunes turcs contribua à remettre en place la constitution de 1876, et marqua la première étape de la dissolution de l’empire ottoman. Le gouvernement de jeunes turcs entrepris ensuite d’établir une alliance germano-ottomane en août 1914 contre leur ennemi commun, l’empire de Russie. Les ottomans participèrent peu de temps après à la première guerre mondiale, où malgré quelques victoires comme la bataille de Gallipoli (du 25 avril 1915 au 9 janvier 1916) ou le siège de Kut (du 7 Décembre 1915 au 20 Avril 1916), ils finirent par être submergé par la puissante armée soviétique.

    A l’occasion de l’armistice de Mudros, le 30 octobre 1918, les territoires encore sous contrôle de l’empire ottoman, tels que le Yémen, la région d’Asir et le cité de Médine en Arabie Saoudite et le Nord de la Syrie et de l’Irak, furent récupérés par les forces militaires britanniques, qui les annexèrent officiellement le 23 Janvier 1919. Les ottomans durent également rendre les territoires occupés du Caucase (actuels Géorgie, Arménie et Azerbaïdjan) aux forces russes.

    L’empire ottoman finit d’être totalement démantelé à l’issu du traité de Sèvres du 10 aôut 1920, et la république de Turquie fut proclamée le 29 octobre 1923, mettant fin à l’un des empires musulmans les plus puissants ayant jamais existés, et ayant eu une influence considérable dans son histoire aussi bien en Europe, qu’en Méditerranée ou au Moyen Orient.

    Auteur: Souhayl.A & Lionel.J
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