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    Ayaan Hirsi Ali : retour d'une fugitive

    Ayaan Hirsi Ali. L’ancienne députée néerlandaise, menacée de mort pour ses critiques de l’islam, est en Europe pour réclamer le maintien de sa protection aux Etats-Unis, où elle vit désormais.

    Belle, intelligente et culottée, rendue célèbre par sa critique radicale de l’islam, Ayaan Hirsi Ali, 38 ans, est de retour en Europe. Cette Néerlandaise d’origine somalienne qui vit aujourd’hui aux Etats-Unis espère y régler, au cours d’un bref séjour, son problème de sécurité. Dans sa biographie, Ma vie rebelle, l’ancienne députée du Parti libéral néerlandais (VVD) explique avoir renié sa religion musulmane après les attentats du 11 Septembre. Trois ans plus tard, elle a travaillé au script de Soumission, un film dénonçant la condition de la femme musulmane. Ce pamphlet a valu à son réalisateur, Theo Van Gogh, d’être assassiné par un jeune islamiste, le 2 novembre 2004, dans une rue d’Amsterdam. Ayaan Hirsi Ali a été directement visée par le meurtrier dans une lettre de menaces retrouvée sur le corps de Theo Van Gogh. Depuis, sa sécurité est une question politique aux Pays-Bas. Une semaine après la mort du cinéaste, face à une agitation anti-islam sans précédent, les services secrets l’ont exfiltrée aux Etats-Unis, pendant deux mois. Une façon de la faire taire, ont accusé plus tard Afshin Ellian et Leon de Winter, deux universitaires proches de la députée. En 2006, ses voisins à La Haye ont remporté un procès qui l’a contrainte à déménager à cause des « nuisances » provoquées par sa présence. Accusée en avril 2006 par un documentaire d’avoir menti sur son statut pour mieux obtenir l’asile politique aux Pays-Bas, en 1992, elle a été brusquement lâchée par sa famille politique. La ministre de l’Intégration Rita Verdonk a retiré son passeport à sa camarade du parti libéral.

    Pas d’appuis. Ayaan Hirsi Ali, qui avait déjà décidé de vivre aux Etats-Unis, a démissionné le 16 mai 2006 du Parlement. Elle a finalement conservé sa nationalité, après avoir présenté des excuses officielles. Installée depuis août 2006 à Washington, elle travaille pour l’American Entreprise Institute (AEI), un centre de recherches conservateur. Jusqu’en septembre 2007, l’Etat néerlandais a continué d’assurer sa protection, un soutien qu’il ne veut plus garantir que si elle regagne le territoire national. Légalement, les Etats-Unis ne peuvent pas prendre le relais. Ni ses employeurs américains.

    Lors d’un aller-retour aux Pays-Bas, le 1er octobre, Ayaan Hirsi Ali n’a guère trouvé d’appuis. Seul Groenlinks, le parti écologiste, a demandé un débat au Parlement. Une majorité de députés a tout de même entériné la suspension de toute protection à l’étranger, aux frais du contribuable néerlandais. « Si quelque chose m’arrive, il est responsable », a réagi Ayaan Hirsi Ali, le 20 novembre, en montrant du doigt Jan Peter Balkenende, le Premier ministre néerlandais. Un avis que partage Cynthia Schneider, ancienne ambassadrice des Etats-Unis aux Pays-Bas, qui a averti La Haye des effets potentiellement désastreux, pour l’image du pays, d’un attentat contre Ayaan Hirsi Ali. Paul Scheffer, sociologue et travailliste, défend sans réserves son amie Ayaan, malgré leurs divergences. « Il s’agit de liberté d’expression, rappelle-t-il, et l’intimidation est réelle. Le gouvernement néerlandais devrait payer, bien sûr. Il devrait prendre en compte la situation unique et l’histoire unique d’une personne qui dérange peut-être, mais qui a montré un courage civique élémentaire ».

    Ayaan Hirsi Ali, de son côté, tente de lever des fonds elle-même, par le biais de son site Internet. Entre deux voyages dans les pays où ses livres sont traduits, elle travaille à la seconde partie de Soumission, qui traitera de l’islam et de l’homosexualité. Elle poursuit des recherches pour l’AEI et continue de dire ce qu’elle pense. « Les musulmans devraient descendre dans la rue quand des gens sont décapités et tués dans des explosions au nom de leur prophète, et pas seulement quand des dessins de Mahomet sont publiés », déclarait-elle à Londres, le 21 novembre.

    Trouble-fête. Alors que la France se mobilise, aux Pays-Bas « beaucoup pensent qu’elle est une trouble-fête et qu’elle a fait du mal à la société néerlandaise », explique Paul Scheffer. Le Danemark a offert sa protection en octobre, et une citoyenneté qu’elle a poliment refusée, n’ayant pas l’intention de s’installer à Copenhague. A Amsterdam, rien de comparable au manifeste publié le 22 octobre dans Libération par des intellectuels français. « Ayaan Hirsi Ali, c’est l’Europe ! » affirme l’un des signataires, le philosophe Bernard-Henri Lévy (1). « Elle incarne la laïcité, la liberté de penser, la liberté d’aller et venir. Laisser tomber Ayaan, c’est bafouer nos propres valeurs. » C’est BHL qui a eu l’idée du meeting de soutien qui va se tenir dimanche à Paris, à l’Ecole normale supérieure, en présence d’Ayaan Hirsi Ali, Ségolène Royal, Rama Yade et les directeurs de Charlie Hebdo et Libération. L’étape suivante sera le Parlement européen, le 14 février. Plusieurs députés européens, parmi lesquels Benoît Hamon et Harlem Désir, vont proposer que Bruxelles paie pour la protection de la libre penseuse.

    (1) Membre du conseil de surveillance de Libération.

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    Dernière mise à jour : 01/08/2014 - Nombre visiteurs : 8201328
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