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    Discriminations : les musulmans, maltraités en prison

    Absence de nourriture halal, exiguïté des salles de prière, déficit d’aumôniers et d’imams, non-respect d’objets religieux… le libre exercice du culte n’est pas garanti pour les détenus musulmans. C’est l’avis du contrôleur général des prisons, Jean-Marie Delarue, qui a épinglé, dans son rapport publié au Journal Officiel dimanche 17 avril, les manquements faits à la laïcité par l’administration pénitentiaire.

    Son choix a été de ne nommer aucune religion. Cependant, à la lecture du texte du contrôleur général des lieux de privation, c’est bel et bien le culte musulman qui souffre aujourd’hui d’un gros manque de considération de la part des autorités pénitentiaires, qui devraient pourtant faire preuve de neutralité à l’égard des religions.

    Le rapport [à télécharger plus bas], qui était prêt depuis janvier, n’a cependant été publié au Journal Officiel que le 17 avril afin d’« éviter de nourrir la polémique politicienne » des derniers mois autour du débat de l’UMP sur la laïcité et l’islam, s’est expliqué le contrôleur au JDD.

    Des discriminations flagrantes

    Jean-Marie Delarue accuse aujourd’hui explicitement les prisons de discriminations vis-à-vis des cultes, et particulièrement de l’islam. Pourtant, les détenus musulmans sont souvent majoritaires dans les prisons, atteignant jusqu’à 70 % des effectifs dans des prisons d’Ile-de-France, de Marseille et dans le Nord, à commencer par le nombre d’imams et d’aumôniers agréés en prison. A titre de comparaison, ils sont près de 900 aumôniers chrétiens contre 150 musulmans.

    C'est d'ailleurs le même constat dressé par le Conseil régional du culte musulman (CRCM) Ile-de-France en décembre dernier, qui n'en a que 19 dans la région alors que ces derniers sont extrêmement utiles pour la réinsertion des détenus.

    « La portée de la laïcité, pas plus que celle de la liberté de conscience, principe fondamental reconnu par les lois de la République ne disparaissent ni même ne s’affaiblissent dans les lieux de privation de liberté », rappelle M. Delarue. « Lorsque la liberté d’aller et de venir n’est plus assurée, il convient que l’Etat prenne en charge les dépenses des services nécessaires au "libre exercice des cultes" », lit-on plus loin.

    En outre, le non-respect des tapis de prière, des livres religieux ou d’autres objets ne doivent plus se répéter. Le contrôle général a été saisi de plaintes relatives à la disparation ou à la dégradation volontaire de tels objets ou des comportements de mépris affiché, précise le rapport.

    L’alimentation, la préoccupation centrale des détenus

    L’absence de nourriture halal, qui oblige les musulmans à se contenter de menus végétariens, est également l’un des points noirs souligné par M. Delarue. « Il en résulte, d’une part, un dévoiement des pratiques, des personnes privées de liberté (…) ; d’autre part, des carences alimentaires réelles, des jeunes hommes, en particulier dans les établissements pénitentiaires, se plaignant fréquemment de ne pas manger à leur faim », explicite-t-il.

    « A défaut de passer à bref délai les marchés nécessaires pour élargir les pratiques alimentaires », ce dernier propose « d’autoriser les aumôniers, sous réserve des contrôles nécessaires et sous leur responsabilité, à introduire des quantités nécessairement limitées de tels aliments » - chose que même les familles des prisonniers ne sont pas permises de faire à l'heure actuelle - et « d’élargir les gammes de produits » dans les cantines ou des cafétérias.

    Prière de ne pas déranger les offices

    Quant aux salles polycultuelles, qui permettent aux détenus de diverses confessions de célébrer leurs offices et leurs prières, elles sont trop peu nombreuses et la « traversée intempestive » par des tiers ou « des interventions superflues des personnels » empêchent certaines d’entre elles de fonctionner normalement. « Il est donc souhaitable que, partout où cela est possible, et à coup sûr dans les nouveaux établissements, les locaux soient réservés aux offices à titre exclusif pour en marquer la dimension religieuse ».

    « Malgré ses murs, la prison est une micro-société, avec ses travers comme toute société. On a le sentiment qu’il faut faire énormément d’efforts », nous confie Samia El Alaoui Talibi, secrétaire de l’Aumômerie musulmane des prisons. Des efforts auxquels les directeurs de prison doivent souscrire pour permettre au mieux à chacun de leurs pensionnaires, quelle que soit leur confession, de trouver un sens à leur vie.

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    Dernière mise à jour : 01/08/2014 - Nombre visiteurs : 8199177
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