Les migrants qui accepteront de partir se verront remettre un billet d’avion et près de 3 000 euros.
L’objectif est clairement affiché, il faut les « faire partir », a annoncé le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou. Israël a annoncé, mercredi 3 janvier, le lancement d’un programme destiné à imposer à près de 40 000 migrants en situation irrégulière de choisir entre leur expulsion ou leur incarcération. Ceux-ci ont jusqu’à la fin mars pour quitter Israël, faute de quoi ils seront emprisonnés pour une durée indéterminée.
Selon les chiffres du ministère de l’intérieur, 38 000 personnes sont concernées, en majorité des Erythréens et des Soudanais. Les migrants qui accepteront de partir se verront remettre un billet d’avion et près de 3 000 euros.
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« Obligations légales »
Dans un communiqué, le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) a exprimé son inquiétude, en rappelant notamment qu’Israël avait « des obligations légales s’agissant de la protection des réfugiés ». Or, depuis que les autorités israéliennes ont pris en 2009 la responsabilité de déterminer qui entre dans cette catégorie, seuls huit Erythréens et deux Soudanais ont obtenu le statut, rappelle le HCR.
Dans le cadre de son programme d’expulsion, le gouvernement israélien reconnaît tacitement que les ressortissants de ces deux pays ne peuvent retourner chez eux, du fait de la situation politique dans leur pays. Mais selon des ONG israéliennes soutenant les migrants, Israël a signé des accords avec des pays tiers, en l’occurrence le Rwanda et l’Ouganda, qui doivent accueillir les migrants volontaires venants du Soudan et de l’Erythrée.
Ces migrants sont pour la plupart entrés illégalement en Israël via le Sinaï égyptien à compter de 2007. Ces arrivées de réfugiés ont été ralenties à cause de la construction par l’Etat hébreu d’une clôture électronique, le long de la frontière avec l’Egypte.
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Fermeture des centres de rétention
Israël a ouvert des centres de rétention dans le Sud, où près de 1 500 migrants sont soumis à un régime de semi-liberté. Ces établissements vont fermer leurs portes, et les migrants qui refuseront de partir seront envoyés en prison, ont fait savoir les autorités israéliennes.
Après la date du 1er mars, il sera encore possible pour ces personnes de quitter volontairement Israël, mais une somme inférieure leur sera remise. Ceux qui refuseront seront emprisonnés, a prévenu le ministère de l’intérieur.
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Selon des chiffres officiels, 4 012 migrants en situation irrégulière ont déjà quitté Israël en 2017, dont 3 332 originaires d’Afrique subsaharienne. Benyamin Nétanyahou s’était rendu à la fin août dernier dans le sud de Tel-Aviv, où résident des milliers de migrants africains, et s’était engagé « à rendre » ce secteur aux « citoyens israéliens ».
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