L’expérimentation de l'alcool, du tabac et du cannabis chez les adolescents est en baisse constante. Mais celle de la cocaïne, quoiqu'encore marginale, est en hausse.
«Pour une fois, nous avons de bonnes nouvelles à annoncer, et quelques sujets d’inquiétudes», se réjouit Etienne Apaire, président de la Mission interministérielle de lutte contre la drogue et la toxicomanie (Mildt).
La bonne nouvelle, c’est que l’expérimentation d’alcool, de tabac et de cannabis chez les adolescents âgés de 17 ans est en baisse constante depuis 2003. L’inquiétude vient du constat d’une hausse de l’ivresse alcoolique et de la cocaïne.
Pour établir les variations des usages de drogues licites et illicites chez les mineurs, l’Observatoire français des drogues et des toxicomanies (OFDT) a distribué en mars un questionnaire anonyme pendant la journée d’appel à la préparation à la défense, qui inclue les filles depuis 2000.
A l’arrivée, cela donne cette enquête nommée Escapad. Pour l’édition 2008, sixième du genre, les réponses de 39 542 adolescents de 17 ans ont donc été analysées. Elles permettent de situer les jeunes Français dans la moyenne de consommation des Européens.
Les filles en tête pour le tabac
Dans les détails apparaissent divers aspects sociologiques. Ainsi, les enfants de cadres et d’agriculteurs fument moins que les autres mais sont plus souvent ivres. Tandis que les enfants d’artisans, de commerçants, de chefs d’entreprise sont les plus importants consommateurs de tabac, d’alcool, d’ivresses, de cannabis et de cocaïne.
A l’inverse, les enfants de chômeurs présentent des niveaux de consommation les plus faibles. Autre paramètre intéressant, les jeunes en apprentissage et ceux qui sont sortis du système scolaire sont plus nombreux que ceux qui sont restés dans une scolarité classique à consommer régulièrement de tout.
Enfin, la consommation de drogues reste majoritairement le fait des garçons, même si les filles passent en tête pour le tabac et les psychotropes.
Image positive de la cocaïne
Pour l’OFDT, l’expérimentation croissante de la cocaïne n’est pas un phénomène totalement nouveau. Et reste de toute façon minoritaire: autour de 3%. Mais son image, positive, est un réel sujet de préoccupation. Elle est associée aux milieux de la fête, du sport, de la politique, du cinéma et de la télévision, moins chère que par le passé, plus accessible.
A l’inverse l’ecstasy et les champignons hallucinogènes continuent à baisser, comme passés de mode. Tandis que les produits qui s’inhalent, comme le Poppers (vasodilatateur longtemps vendu dans les sex-shops), sont en nette hausse. Mais ce produit-là semble typique d’une expérience furtive qu’on mène entre copains, une fois ou deux, sans pour autant en faire un usage régulier.
L’enquête Escapad a également permi de creuser les motivations de ceux qui ne consomment pas de produits problématiques. La «peur de devenir dépendant» arrive en troisième position, après l’absence d’intérêt et les craintes pour la santé.
Notons que les jeunes français ont généralement tendance à croire l’alcool moins addictif que le tabac et le cannabis. Une vision erronée qui inquiète les professionnels des drogues.
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