Israël a rejeté mardi 21 juillet les appels des Etats-Unis, de la France, de l'Union européenne et de la Russie à geler la colonisation à Jérusalem est. "Israël agit et agira en fonction de ses intérêts nationaux et, en particulier, pour tout ce qui touche à Jérusalem", a affirmé le vice-ministre des affaires étrangères Danny Ayalon dans un communiqué. "Nos droits sur Jérusalem, y compris sur son développement, ne peuvent pas être contestés", a-t-il poursuivi.
Le ministre de l'intérieur et vice-Premier ministre Elie Yishaï a pour sa part proclamé qu'Israël n'était "pas la filiale d'un autre pays dans le monde. Le gouvernement et l'Etat d'Israël ont le droit de construire partout en Israël lorsque de tels projets ont obtenu toutes les autorisations légales". Ces deux responsables faisaient allusion aux critiques émises dans le monde contre l'annonce, dimanche, d'un projet de construction d'une vingtaine de logements dans un quartier de Jérusalem est.
La France a convoqué au Quai d'Orsay l'ambassadeur israélien à Paris afin de réclamer à Israël l'arrêt de la colonisation à Jérusalem est. La semaine dernière, l'ambassadeur d'Israël à Washington avait été convoqué au département d'Etat américain pour fournir des explications sur la construction d'une première tranche de vingt logements à Sheikh Jarrah, un quartier arabe de Jérusalem est. La présidence suédoise de l'Union européenne a elle aussi appelé mardi Israël à s'abstenir de toute action "provocatrice" à Jérusalem est. La Russie a, pour sa part, appelé Israël à "stopper immédiatement" ce projet.
L'objectif affiché des promoteurs est de judaïser la partie orientale de Jérusalem, dont les Palestiniens voudraient faire la capitale de l'Etat auquel ils aspirent. Plus de 200 000 Israéliens sont installés dans une douzaine de quartiers de colonisation à Jérusalem est, où vivent 270 000 Palestiniens. "Nous n'acceptons pas que des juifs n'aient pas le droit de vivre et construire où que ce soit à Jérusalem est", avait déjà affirmé dimanche le Premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou lors de la réunion hebdomadaire du cabinet.
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