La commémoration de l'exil des Palestiniens en 1948 survient dans un climat tendu.
Israéliens et Palestiniens se préparent à une journée test dimanche. Des deux côtés, l'atmosphère était vendredi à la veillée d'armes avant la commémoration par les Palestiniens de la nakba (la «catastrophe» en arabe) que constitue pour eux l'anniversaire de la création de l'État d'Israël en 1948, et l'exil de centaines de milliers d'entre eux. Samedi matin, un jeune Palestinien a succombé à ses blessures après avoir été touché apparemment par balle vendredi. Les circonstances de l'incident n'ont pas été éclaircies.
La commémoration se déroule cette année dans un climat d'extrême tension. Des jeunes Palestiniens, imitant l'exemple des blogueurs du monde arabe, ont lancé des appels à la mobilisation générale pour une «troisième Intifada» en utilisant les réseaux sociaux tel Facebook ou en envoyant des messages sur les téléphones portables. Des dizaines de milliers d'internautes ont répondu présent pour participer à des «processions du retour». Sur le terrain, cette initiative doit se traduire par des dizaines de marches pacifiques en Cisjordanie, dans la bande de Gaza, aux frontières libanaise, jordanienne et égyptienne vers le territoire israélien pour réclamer le droit des Palestiniens de revenir «sur leur terre», en territoire israélien.
Le plan des organisateurs prévoit dans un premier temps d'organiser des défilés puis des sit-in le plus près possible des positions de l'armée israélienne, avant que la foule tente d'aller plus avant. Pour éviter un tel scénario, les responsables militaires israéliens ont déployé des renforts en Cisjordanie, ainsi qu'autour de la bande de Gaza et dans le Nord, près du Liban. Le chef d'état-major, le général Benny Gantz, a effectué cette semaine une tournée pour vérifier que ce dispositif était bien en place. Les soldats ont également reçu comme consigne de faire preuve de «retenue» et de ne faire usage de la force que si la foule réussissait à forcer les barrages routiers pour se diriger vers le territoire israélien, des colonies ou des bases militaires.
Règle du jeu
La police israélienne a aussi été placée sur le pied de guerre. D'importantes forces ont été mises en état d'alerte à Jérusalem. Les traditionnelles prières musulmanes du vendredi ont été placées sous très haute surveillance dans la vieille ville à proximité de l'Esplanade des Mosquées, dont l'accès a été interdit aux hommes de moins de 45 ans. Ces mesures ont apparemment été dissuasives. Seuls quelques incidents sporadiques se sont produits.
Pour dimanche, les responsables militaires estiment que les risques d'affrontements sanglants sont «plutôt faibles». Mais, selon eux, tout dépendra de l'attitude des milliers de policiers et agents de sécurité de l'Autorité palestinienne. Depuis quatre ans, cette force, dont les effectifs n'ont cessé de croître, coopère avec l'armée israélienne, ce qui a permis une traque commune des islamistes de la branche militaires du Hamas et une baisse spectaculaire le nombre d'attentats. Toute la question est de savoir si cette règle du jeu va survivre au récent accord de réconciliation conclu entre le Fatah, le mouvement du président Mahmoud Abbas, et le Hamas, qui contrôle la bande de Gaza.
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