Le Collectif Palestine de l'université Paris-VIII menace de saisir la justice si le président de l'établissement ne revient pas sur sa décision. Vendredi 17 février, Pascal Binczak a en effet annulé le colloque "Des nouvelles approches sociologiques, historiques et juridiques à l'appel au boycott international : Israël, un Etat d'apartheid?", qui devait se tenir les 27 et 28 février.
Dans un premier temps, il l'avait autorisé au nom de la liberté d'expression, mais "sous réserve du respect absolu des principes de neutralité et de laïcité" et à condition que ce colloque "ne trouble pas l'ordre public".
"Nous avions même reçu, début janvier, 2 500 euros du fonds de solidarité pour son organisation", indique, consternée, Céline Lebrun. Pour cette militante, M. Binczakaurait cédé aux pressions.
Le Conseil représentatif des institutions juives (CRIF) avait dénoncé "un colloque discriminatoire" rappelant que le thème du boycottage "contrevient aux articles 225-1 et 225-2 du code pénal sur la discrimination et aux articles 23 et 24 de la loi du 29 juillet 1981 sur l'interdiction de la provocation à la discrimination nationale, raciale ou religieuse (…)".
Par ailleurs, le Bureau national de vigilance contre l'antisémitisme avait également menacé de déposer plainte. M. Binczak se défend avec insistance d'avoir cédé aux pressions du CRIF. "Depuis trois ans, nous accueillons le festival Printemps Palestine, organisé par certains de nos étudiants. Mais c'est une manifestation culturelle et non politique", insiste-t-il.
"RISQUE DE TROUBLES"
Pour lui, le thème de ce colloque, la nature des interventions envisagées, comme les intitulés des contributions, "à caractère fortement polémique", ont provoqué de vives réactions – au sein même de l'université, selon lui –, "laissant présager un risque sérieux de troubles à l'ordre public et de contre-manifestations". En cause notamment, une table ronde intitulée "Présentation de la campagne internationale BDS, Boycott, désinvestissement, sanctions" par Omar Barghouti, membre fondateur de cette campagne, présent par vidéoconférence.
Reste à savoir quelle suite la justice pourrait donner à cette affaire. En mars 2011, le Conseil d'Etat avait jugé que l'Ecole normale supérieure (ENS), en refusant de mettre une salle à la disposition du Collectif Palestine ENS qui voulait organiser une réunion en invitant des personnalités extérieures, n'avait pas porté atteinte au principe de liberté de réunion et d'expression des élèves.
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