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Pour les nouveaux convertis, il est difficile de concilier vie sociale et vie spirituelle. Aussi, durant les premiers mois de la conversion, une phase de rejet du milieu familiale, qui ne
partage alors plus les mêmes valeurs sociales et spirituelles, peut se produire de la part du converti. Par exemple, le système de valeurs et la pudeur instaurés dans les
rapports au sexe opposé, sont difficilement applicable de nos jours et nécessitent une prise de distance par rapport à l'ancien milieu social.
Contrairement à ce que l'on peut penser, beaucoup de femmes embrassent l'Islam par conviction profonde, et aussi par sa définition des rapports homme-femme et de la place de cette dernière dans
la société Islamique.
C'est par exemple le cas de Marie et de Natasha, toute deux attirée par les valeurs et le respect faits au femme par Dieu à travers le Coran.
Marie témoigne ainsi de l'égalité Homme Femme dans le Coran au niveau du traitement social, contrairement à la société moderne, qui la rabaisse constamment. De plus, la société place la femme au même niveau que l'homme alors que ce sont deux êtres différents ! C'est d'ailleurs cette volonté conservatrice de l'homme travaillant et de la femme au foyer que l'on trouve chez les protestants et les catholiques conservateurs, et donc reste compréhensible.
Quand à Natasha, 21 ans, elle a vu son père claquer sa porte, quand elle lui a fait part de sa conversion. Mais pour elle, "Dieu l'a remplacé". Natasha refuse de rester seule dans la même pièce qu'un homme et à abandonner les sorties en boîte avec ses amies. Pour Natasha l'Islam n'a pas de culture et est universel. Ceci ne l'empêche de travailler ses études de droit et d'espèrer devenir magistrate ou inspectrice des impôts. D'ailleurs si le besoin d'enlever le Tchador est nécessaire pour réussir sa vie professionnelle, Natasha est près tout de même à faire des concessions.
Cette différence dans le mode de pensée vis à vis des jeunes femmes de leur âge va parfois jusqu'à l'appellation "d'occidentaux" à l'égard des jeunes français.
Pourtant, il reste un réel problème d'intégration de l'Islam dans la société française. Sabrina, jeune convertie, ne comprend pas ainis pourquoi la France interdit le port du voile. On lui a déjà dit d'ailleurs à ce propos que "Si elle n'était pas contente, elle n'avait qu'à rentrer chez elle." Un comble pour une française !
Matthieu, notre nouveau converti, pense que l'Islam s'est "ajouter" à l'histoire de France, et que les deux peuvent bien coincider. Pour lui, il est nécessaire de concilier Islam et modernité, car "on n'est plus à l'époque des chameaux ! La modernité, c'est comme la télévision, tout dépend ce qu'on met dedans"
Cette dernière phrase soulève ainsi le problème du niveau culturel des convertis, qui sépare les éclairés, adepte d'un islam du juste milieu, des ignorants, incapable de replacer certains versets du Coran dans leur contexte historique, et dont les actes de folies entachent l'image de la communauté Musulmane de France.
Article inspiré d'un dossier paru dans l'Express, "Enquête sur le monde de l'Islam"
Dernière mise à jour : 01/08/2014 - Nombre visiteurs : 10758177Home
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