Ibn Mas`ud a rapporté du prophète (PBSL) : « La conception de chacun de vous, dans le ventre de sa mère s’accomplit en quarante jours … Ensuite un ange est envoyé et lui insuffle l’âme (ar-rouh) et ordre lui est donné d’inscrire quatre décisions (le concernant) à savoir la part des biens de ce monde qui lui est accordée, son terme fixé, son œuvre et sa destinée malheureuse ou heureuse. Par Dieu, en dehors duquel il n’y est pas de divinité, l’un de vous accomplit des actes comme en font les gens du Paradis au point qu’il ne reste plus entre lui et le Paradis qu’une coudée ; c’est alors qu’il est devancé par le destin inscrit, et amené à commettre des actes, dignes des gens de l’enfer »
En Islam, l’une des questions les plus complexes à résoudre concerne la place du destin au sein de l’existence de chaque être humain. En effet, Dieu nous rapporte à travers le Coran, la charge qu’il incombe à l’homme d’être le garant de ses actes et que pour cela il dispose d’un « libre arbitre », lui permettant de choisir entre le bien ou le mal en toute connaissance et cause. Mais Dieu nous explique également qu’il possède un contrôle important sur Sa création, et qu’Il est le maître absolu des mondes, Celui qui est à l’origine de toute chose, Le Gardien du « Livre » sur lequel est écrit l’histoire complète de la création. Il est ainsi le seul à décider de ce qui va arriver à telle ou telle personne. Il est Le Maître de ce que nous appelons la « destinée ».
Mais alors, comment distinguer ce qui est de la responsabilité de chacun et ce qu’il faut attribuer à Dieu ? Quelles sont les limites à notre volonté et à notre libre-arbitre ? Quel contrôle Dieu a-t-il réellement sur nos vies et sur notre Destin ? C’est à toutes ces questions que nous allons tenter d’apporter une réponse à la lumière de la tradition islamique et de l’étude qui a pu en être faite par les plus éminents savants de l’islam, au cours des siècles derniers jusqu'à nos jours.
De part sa création même, l’être humain est le seul être vivant sur Terre capable de choisir entre le bien ou le mal. Il peut également décider entre se soumettre à la volonté divine ou se révolter contre son Créateur (à contrario par exemple des anges qui sont des créatures célestes issues du monde non manifeste et qui n’ont pas cette capacité, dans la mesure ou ils sont soumis à l’adoration de Dieu par leur nature même et leur essence et non par leur propre intellect). Cet état de fait est rapporté à travers le verset suivant, qui montre à quel point l’homme a fait preuve d’arrogance et d’un manque certain d’humilité en acceptant de porter le lourd fardeau que constituait cette « responsabilité » (que le Coran définit par le mot de amana) :
La tradition musulmane enseigne que Dieu a également secondé chaque être humain de deux anges, porteur chacun d’un registre. L’un des anges est ainsi chargé de noter les bonnes actions, tandis que l'autre note les mauvaises actions de chacun d’entre nous, afin que nous ayons devant nous, au jour du jugement dernier, le rapport exact de notre activité terrestre, confiné dans un registre (Kitab) et ainsi être rétribué par le Paradis ou l’Enfer.
L’homme est donc par sa prime nature (« Fitra ») destiné à vivre sur Terre afin de faire ses preuves en l’attente du Jugement Dernier, au cours duquel sera décidé son destin après sa mort, dans la vie dernière. Dieu nous rappelle ainsi à travers le Coran le miracle même de notre création, et des facultés dont notre corps a été doté et qui sont les moyens dont nous disposons pour distinguer la vérité de l’erreur et plus largement comprendre le sens même de notre vie, pour bien mener notre mission sur terre.
Ce sont donc tous ces sens que l’homme doit mettre à contribution dans sa quête permanente de l'absolue. Car l’homme a, selon le texte coranique, passé auparavant un pacte avec Dieu alors qu’il n’existait que sous forme d’esprit. Ce pacte constituait en la promesse de n’adorer exclusivement que Dieu et de se soumettre à ses ordres.
Enfin, concernant la personne de Satan et son influence sur les êtres humains, il est important de rappeler que ce dernier n’a aucune responsabilité quand aux mauvaises actions qu’il peut avoir inspiré aux hommes. L’homme seul est responsable, car il a suivi les mauvais conseils que lui a donné Iblis, alors qu’il avait le choix de ne pas les suivre et de rester sur la voie de la rectitude.
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