Julius Evola, fut à ses début artiste, poète et écrivain essayiste. Mais il est surtout connu pour être une grande figure de l'ésotérisme occidental vers lequel il s'orienta au milieu de sa vie après la lecture de l'œuvre de Réné Guénon (Abd al wahid Yahya en islam). Dans son célèbre ouvrage "Révolte contre le monde moderne" qui rappel la "crise du monde moderne" de R.Guénon, Julius Evola détail sa vision de l'islam dont le symbolisme traditionnel d''après lui indique clairement un rattachement direct de l'islam à la Tradition primordiale elle-même. D'où l'indépendance totale de l'islam vis à vis du judaïsme ou du christianisme, religions à l'égard duquel il reste très critique et dont il rejette plusieurs des dogmes comme le péché originel, le concept de rédemption, la médiation sacerdotale, etc... Voici ce que déclare l'auteur de "Chevaucher le Tigre" à propos de l'islam dans un de ses ouvrages :
« De même que dans l'hébraïsme sacerdotal, l'élément central est constitué ici par la loi et la tradition, en tant que forces formatrices, auxquelles les souches arabes des origines fournirent toutefois une matière beaucoup plus pure, plus noble et empreinte d'esprit guerrier. La loi islamique, Sharîah, est la loi divine; sa base, le Coran, est considéré comme la parole même de Dieu - kalâm Allâh - comme une oeuvre non humaine, un livre "incréé", existant ab aeterno dans les cieux. Si l'Islam se considère comme la "religion d'Abraham" et a même voulu faire de celui-ci le fondateur de la Kaaba, où réapparaît la "pierre", le symbole du "Centre", il n'en demeure pas moins qu'il affirme son indépendance vis-à-vis de l'hébraïsme comme du christianisme, que le centre de la Kaaba contenant le symbole en question a des origines préislamiques lointaines, difficiles à déterminer, et qu'enfin le point de référence de la tradition ésotérique islamique est la mystérieuse figure du Khidr, considérée comme supérieure et antérieure aux prophètes bibliques. L'Islam rejette le thème caracteristique de l'hébraïsme, qui deviendra, dans le christianisme, le dogme et la base du mystère christique: il maintient, sensiblement affaibli, le thème de la chute d'Adam, sans en déduire, toutefois, la notion de "péché originel". Il voit en celui-ci une "illusion diabolique" - talbis Iblîs. D'une certaine façon, même, ce thème est inversé, la chute de Satan - Iblîs ou Shaitân - étant attribuée, dans le Coran (XVIII, 48), au refus de celui-ci de se prosterner, avec les Anges, devant Adam. Ainsi se trouvent repoussés à la fois l'idée centrale du christianisme, celle d'un rédempteur ou sauveur, et l'idée d'une médiation exercée par une caste sacerdotale. » (Révolte contre le monde moderne - P340-341)
Louis Massignon est notamment connu entre autre pour être l'auteur d'une thèse monumentale sur la vie d'Al Hallaj, l'une des grandes figures du soufisme du Xième siècle, mort crucifié à Bagdad en 922. C'est d'ailleurs à travers l'œuvre de Louis Massignon que l'Occident prit connaissance de la pensée d'Al hallaj.
Louis Massignon a également obtenu une chaire en sociologie musulmane au Collège de France et à consacré la majeure partie de sa vie à rédiger sa thèse sur l'Islam, prenant le maximum de précautions quand à l'objectivité dont il doit faire preuve afin de rendre cette dernière la plus pertinente possible.
La phrase suivante est ainsi tirée d'un de ses travaux, et témoigne de sa haute estime pour les musulmans :
« L'Islam est la seule communauté monothéiste qui, depuis treize siècles a édicté le pèlerinage comme un devoir, réalisant visiblement et symboliquement le rassemblement de tout les croyants dans le Dieu unique d'Abraham autour du point central qui polarise cinq fois par jour les prières. Un seul pèlerin est l'ambassadeur, le témoin intercesseur de tout un groupe de croyant… Le pèlerinage est le seul moyen collectif de sanctification, d'ascèse et d'intercession à la portée des plus humbles » (Dieu Vivant, XIV, liminaire, 1949, p7-14)
Hindou élevé dans le plus grand respect de l'islam, dont un des fils fut à un moment même converti à cette religion, Gandhi est considéré par les hindous comme le père fondateur de l'Inde indépendante. Il fut à la fois homme politique pacifiste et philosophe. A propos de l'islam et de son prophète il eut le témoignage suivant :
« Je voulais mieux connaitre la vie de celui qui aujourd'hui détient indiscutablement les coeurs de millions d'êtres humains. Je suis désormais plus que jamais convaincu que ce n'était pas l'épée qui créait une place pour l'Islam dans le coeur de ceux qui cherchaient une direction à leur vie. C'était cette grande humilité, cet altruisme du prophète, l'égard scrupuleux envers ses engagements, sa dévotion intense à ses amis et adeptes, son intrépidité, son courage, sa confiance absolue en Dieu et en sa propre mission. Ces faits, et non l'épée, lui amenèrent tant de succès, et lui permirent de surmonter les problèmes. » (Extrait du journal "Young India", cité dans "The light", Lahore, 16/0009/1924)
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